Question de M. de RICHEMONT Henri (Charente - RPR) publiée le 04/10/2001

M. Henri de Richemont appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les négociations en cours entre les services de son ministère et les directeurs des écoles en grève administrative et sur les solutions qui sont susceptibles d'être apportées. En effet, alors que les tâches administratives, pédagogiques et les responsabilités des directeurs des écoles élémentaires s'accroissent chaque jour davantage, il semble anormal que leurs revendications ne soient toujours pas reconnues par leur ministère de tutelle qui, depuis 1995, refuse de leur accorder l'essentiel de leurs demandes. De quoi s'agit-il ? Il s'agit avant tout de la définition d'un cadre dans lequel ils peuvent exercer leurs activités : augmentation des décharges de cours qui leur permettent de régler toutes leurs tâches administratives et pédagogiques (relations avec les collectivités locales et l'inspection d'académie, organisation des activités pédagogiques, élaborations de projets pédagogiques, demandes de financement, concertation avec l'équipe enseignante, contrôle et élaboration du budget...). Il s'agit aussi d'une reconnaissance du travail accompli qui leur permette de bénéficier, d'une part, d'une formation adéquate et d'une qualification reconnue par le ministère et, d'autre part, d'une revalorisation de l'indemnité de sujétion spéciale, à ce jour insuffisante. Enfin, il s'agit aussi d'une meilleure protection de ceux qui assument cette mission. Les directeurs d'école ont besoin de voir leur action reconnue et comprise par le ministère. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qui ont fait l'objet d'un accord et qui sont susceptibles d'aboutir rapidement de manière à mettre un terme au malaise des écoles qui existe aujourd'hui

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La question est caduque

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