Question de M. BÉCOT Michel (Deux-Sèvres - UC) publiée le 15/11/2001

M. Michel Bécot attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conditions d'exercice de la médecine de famille, lesquelles se dégradent de manière préoccupante. Les conditions d'exercice que connaissent les médecins généralistes ne leur permettent plus d'assurer, à leurs patients, une qualité de soins optimale et les responsabilités qui sont les leurs. Un certain nombre de facteurs : honoraires sinistrés et non revalorisés depuis longtemps, problèmes de sécurité croissants, non remplacement des médecins de campagne partant à la retraite faisant peser le poids du travail de plus en plus lourdement sur leurs confrères, font que les jeunes médecins refusent de s'installer, créant un véritable problème de santé publique. Les représentants des médecins des Deux-Sèvres estiment inefficaces les propositions faites en faveur de l'instauration d'une aide à l'installation. En effet, le problème ne réside pas dans un manque de travail mais dans le refus des jeunes médecins d'exercer dans les conditions de travail que connaissent leurs aînés. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2002 fixe un chiffre d'évolution particulièrement faible pour les soins de ville alors qu'il est actuellement le poste en plus forte progression. Ils attendent une revalorisation de leurs honoraires, à savoir que la valeur de la consultation de base soit portée immédiatement à 20 euros et celle de la visite à 30 euros ; sachant que le prix de la consultation devra être, dès l'année prochaine, à 30 euros. Il lui demande de bien vouloir lui faire part des mesures qu'elle entend proposer afin de mettre fin au découragement des médecins généralistes.

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La question est caduque

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