Question de M. GRILLOT Louis (Côte-d'Or - RI) publiée le 29/11/2001

M. Louis Grillot souhaiterait attirer l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur l'appel lancé par les représentants des médecins inspecteurs de santé publique (MISP) à propos des difficiles conditions dans lesquelles ils exercent leurs missions. Leurs inquiétudes concernent en priorité la veille sanitaire, la prévention, l'anticipation, l'évaluation, la gestion des risques et la sécurité sanitaire. En effet, dans la plupart des DDASS, directions départementales des affaires sanitaires et sociales, les médecins inspecteurs de santé publique sont en nombre insuffisant pour pouvoir assurer une permanence sept jours sur sept ; lorsqu'ils s'organisent pour le faire, c'est sans aucune rémunération. D'autre part, malgré les engagements pris, leur rémunération (primes comprises) reste inférieure de 30 % à celle des praticiens hospitaliers et leurs primes dérisoires, non revalorisées depuis dix ans. C'est pourquoi il lui demande s'il envisage de mettre en oeuvre tant les quotas promotionnels conformes aux engagements de Matignon et au statut, que la revalorisation des primes et le maintien de leur mode d'attribution ainsi que l'ouverture à tous les médecins inspecteurs de santé publique de tous les postes MISP budgétisés dans la loi de finances, avant de prévoir un alignement de leur rémunération sur celle des praticiens hospitaliers et de définir un parcours de carrière comparable.

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La question est caduque

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