Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 13/12/2001

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des médecins inspecteurs de santé publique. Elle lui fait tout d'abord observer que depuis plusieurs années les effectifs des médecins inspecteurs de santé publique sont largement insuffisants, conduisant à une préjudiciable impossibilité pour ces personnels de faire face aux enjeux de sécurité sanitaire, de prévention et de gestion du système qui constituent leur mission. Elle lui fait ensuite observer qu'en dépit des engagements pris par Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité en 2000 les écarts de rémunérations (primes inclues) entre les médecins inspecteurs de santé publique et les praticiens hospitaliers sont de plus de 30 %, ce qui tend à enlever une large part d'attractivité à la carrière du corps des médecins inspecteurs de santé publique. Elle lui fait enfin remarquer qu'alors que de graves problèmes comme l'encéphalite spongiforme bovine (ESB) ou la menace nouvelle du bio-terrorisme émergent et nécessitent une réelle prise en charge et la réalisation d'études précises, la veille sanitaire peut de plus en plus difficilement être assurée par les médecins inspecteurs de santé publique, du fait de moyens humains et financiers insuffisants. Elle lui fait à ce titre observer que les 34 inspecteurs de santé publique, en théorie promus en 2001 et qui auraient renforcé les effectifs actuels de ces personnels (420 postes), ont pourtant été contraints de patienter un an de plus, faute de réserves budgétaires. Elle lui demande donc de lui faire savoir si elle envisage d'augmenter les quotas promotionnels de médecins inspecteurs de santé publique, de revaloriser les salaires et les primes de ces personnels et de maintenir le mode d'attribution de ces primes. Elle lui demande également de lui préciser si elle entend aligner la rémunération des médecins inspecteurs de santé publique sur celle des praticiens hospitaliers, leur assurer un parcours de carrière comparable, ainsi que leur accorder la possibilité de bénéficier de la réduction du temps de travail.

- page 3900


La question est caduque

Page mise à jour le