Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 27/12/2001

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur l'importance de la trufficulture dans certaines régions ayant subi les conséquences de la grande tempête de fin 1999. Elle lui rappelle que cette culture repose sur la plantation d'arbres mycorhizés à raison d'environ 300 arbres l'hectare. Elle lui fait remarquer que ces plantations d'arbres truffiers représentent un réaménagement agréable et fonctionnel de la forêt s'aérant et s'auto-entretenant grâce à un phénomène de " brûlé " naturel autour des arbres producteurs. Elle lui fait également remarquer que cet aménagement peut également être source de protection de la forêt contre l'incendie, les plantations ainsi conçues constituant d'excellents pare-feux. Elle lui fait enfin remarquer que la production de truffes, leur utilisation en gastronomie constituent des sources de revenus non négligeables pour le sylviculteur, l'industrie alimentaire et de restauration pouvant être associées. Elle lui demande de lui faire connaître les mesures qu'il envisage pour une nouvelle politique en faveur d'une trufficulture liée à la mise en valeur forestière.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 11/04/2002

Au-delà des revenus que les sylviculteurs, l'industrie alimentaire et les entreprises de restauration retirent de la production de truffes, la culture d'arbres truffiers favorise la revitalisation de zones rurales difficiles et présente de nombreux avantages en matière forestière. Les peuplements créent une diversité paysagère et constituent par ailleurs d'excellents pare-feux d'entretien facile. Ces avantages, parmi d'autres, ont amené le ministre de l'agriculture et de la pêche à signer avec le président de la Fédération française des trufficulteurs, le 7 février 2001, un protocole visant à développer la production de truffes, en liaison avec l'Institut national de la recherche agronomique et le centre technique interprofessionnel des fruits et légumes. La constitution prochaine d'un groupe de travail associant notamment la Fédération française des trufficulteurs et les services du ministère de l'agriculture et de la pêche permettra d'étudier les mesures susceptibles de renforcer la trufficulture et les liens entre ses pratiques et la mise en valeur de la forêt.

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