Question de M. RICHERT Philippe (Bas-Rhin - UC) publiée le 23/05/2002

M. Philippe Richert attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur les nombreuses carences du milieu hospitalier constatées par l'une de ses connaissances hospitalisée pendant le week-end de Pâques. Au-delà de l'inadaptation des chambres exiguës aux pathologies d'un service orthopédique, du manque d'intimité, de l'inadaptation des chaises percées à la morphologie masculine ou encore du manque d'équipements essentiels tels que des couvertures, il a pu constater que le temps moyen de réponse à une sonnette s'élevait à 26 minutes pendant la journée, 12 minutes pendant la nuit avec un maximum de 44 minutes qui paraît une éternité pour qui attend. Cependant, après le week-end, la situation ne s'est pas améliorée : manque de personnel, difficultés de mise en place des 35 heures, périodes de vacances, congés maladie non remplacés, surmenage du personnel entraînent une course sans fin pour le personnel hospitalier et une insatisfaction incommensurable pour les patients. Ce constat est accablant. Aussi, il lui demande quelles sont les décisions qu'il envisage de prendre pour corriger cette insuffisance de moyens. Il aimerait connaître les mesures qu'il entend adopter pour pallier l'inadéquation entre la demande et les moyens humains et matériels afin que les hôpitaux puissent poursuivre correctement leur mission de santé publique. Si les intérêts économiques prennent le pas sur les impératifs de santé publique, que peut-on obtenir dans cette logique ? Plus généralement, au-delà de mesures budgétaires, il aimerait savoir s'il envisage de mettre en oeuvre de véritables discussions et négociations réunissant tous les protagonistes afin d'adopter une véritable démarche de santé publique face à un problème majeur de société.

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La question est caduque

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