Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 04/07/2002

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'information parue à la page 9 du quotidien Le Figaro du 20 mai 2002 selon laquelle les associations d'entraide d'Ile-de-France demandent plus de moyens pour prévenir la délinquance. Il aimerait savoir si le Gouvernement entend répondre favorablement à la revendication de ces associations en Ile-de-France et dans les autres régions.

- page 1464

Transmise au Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité


Réponse du Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité publiée le 24/04/2003

Les associations oeuvrant dans le domaine de la solidarité bénéficient de subventions, notamment pour la mise en oeuvre d'actions ou de mesures en faveur des adolescents, des jeunes et de leur famille, qui contribuent à la prévention de la délinquance. Elles sont menées le plus souvent dans l'interministérialité et en partenariat avec les collectivités locales et territoriales, dans la limite des crédits inscrits en loi de finances. Parmi ces actions, on peut citer les dispositifs interministériels qui visent à favoriser l'intégration scolaire et la socialisation des adolescents et des jeunes d'origine modeste. Il s'agit notamment des programmes école ouverte, des contrats locaux d'accompagnement à la scolarité, des réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents qui ont pour finalité de fédérer l'action de l'ensemble des collectivités, institutions et associations qui concourent à favoriser l'exercice de la fonction parentale. En matière de soutien à la parentalité, l'Etat intervient également dans le développement des actions d'accompagnement socio-relationnel que sont la médiation familiale et le conseil conjugal et familial. Il participe, par ailleurs, à la prévention des risques inhérents à l'adolescence. A cet effet, il participe au fonctionnement des points d'accueil et d'écoute jeunes qui s'adressent à des jeunes de dix à vingt-cinq ans rencontrant des difficultés particulières, en leur offrant des modes de soutien centrés sur l'accueil, l'orientation et la médiation parents-enfants. Enfin, dans un objectif de prévention de la marginalisation, l'Etat apporte un concours financier à l'opération Ville, vie, vacances, destinée aux jeunes des quartiers âgés de onze à dix-huit ans qui ne partent pas en vacances et fréquentent peu ou pas les dispositifs de loisirs. L'ensemble de ces actions bénéficie largement aux associations de la région Ile-de-France, compte tenu de la concentration du public de jeunes en difficulté dans cette région.

- page 1394

Page mise à jour le