Question de M. LECLERC Dominique (Indre-et-Loire - RPR) publiée le 21/11/2002

M. Dominique Leclerc souhaite attirer l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur le numerus clausus à l'entrée des études de pharmacie qui vient d'être fixé à 2 400 progressant ainsi de 150 étudiants. Cette augmentation est bien en dessous de celle demandée par la profession qui aspirait à ce qu'elle soit de 350 étudiants au moins pour atteindre rapidement un numerus clausus de 3 000. La déception de la profession provient du fait que cette augmentation ne permettra pas de résorber les déficits qui existent déjà et de préparer le remplacement des très nombreux pharmaciens qui vont partir à la retraite. Par ailleurs, elle ne sera pas suffisante pour faire face à l'accroissement continu de l'activité pharmaceutique imposé à la fois par les règles du jeu de plus en plus contraignantes de sécurité sanitaire, le bon usage de médicaments nouveaux très actifs et le vieillissement de la population. C'est pourquoi, il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui faire savoir s'il envisage de prendre des mesures afin que le numerus clausus à l'entrée des études de pharmacie soit augmenté et dans l'affirmative de bien vouloir lui préciser sur quel chiffre et sur combien d'années portera cette majoration.

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Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 29/05/2003

Le ministre de la santé a, par arrêté en date du 5 décembre 2002, fixé à 2 400 le nombre d'étudiants de première année du premier cycle des études pharmaceutiques autorisés à poursuivre leurs études à la suite des épreuves terminales. Il s'agit de la première augmentation du numerus clausus des études pharmaceutiques depuis quatorze ans, soit 150 étudiants supplémentaires. Cette progression aura notamment pour finalité de soutenir la démographie de cette profession et de relever les nouveaux défis la concernant.

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