Question de M. PENNE Guy (Français établis hors de France - SOC) publiée le 08/05/2003

M. Guy Penne attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation du lycée Charles-de-Gaulle à Londres où deux postes d'expatriés ont été supprimés et ne devraient être remplacés que par un poste de recruté local. Cette création serait évidemment à la charge de l'établissement, ce qui constituerait une surcharge financière trop lourde pour l'école. De fait, celle-ci a annoncé la fermeture d'une classe. La décision de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) de ne pas remplacer les deux expatriés est d'autant plus regrettable qu'elle intervient dans le contexte d'une pénurie de places dans les écoles françaises à Londres. En effet, la fermeture d'une école conventionnée a été récemment évoquée pour juin ou décembre 2003 ; les listes d'attente pour les inscriptions dans les écoles comportent plusieurs centaines de noms. De plus, les besoins de scolarisation, qui peuvent être évalués à partir des immatriculations au consulat, sont en augmentation. Cet état de fait rend la décision de l'AEFE incompréhensible. En conséquence, il l'interroge sur les suites qu'il entend donner à cette affaire.

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Réponse du Ministère des affaires étrangères publiée le 19/06/2003

La situation du lycée français Charles-de-Gaulle à Londres et plus particulièrement la fermeture d'une classe en élémentaire doit être replacée dans le contexte général de la carte scolaire globale de l'ensemble des établissements dans cette ville (lycée Charles-de-Gaulle et ses deux annexes, Ealing et Wix, l'école " l'lle aux enfants " et l'école française Jacques-Prévert). En effet, l'AEFE a procédé à l'ouverture de deux postes cette année. Le proviseur, en accord avec les services de l'AEFE, a choisi de privilégier l'ouverture d'une classe supplémentaire de collège et il a décidé la fermeture d'une classe en élémentaire. Pour ce qui concerne l'école " l'lle aux enfants ", l'AEFE n'envisage pas de procéder à la fermeture des classes de cet établissement, et toutes les solutions possibles sont actuellement étudiées avec soin. L'AEFE est parfaitement consciente des besoins de scolarisation à Londres et, en étroite collaboration avec le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade, travaille à la mise en oeuvre de solutions qui, à terme, permettront de stabiliser la situation actuelle, voire d'augmenter la capacité d'accueil.

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