Question de M. de MONTESQUIOU Aymeri (Gers - RDSE) publiée le 29/05/2003

M. Aymeri de Montesquiou attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur le rôle essentiel des CRS pour assurer la sécurité des plages françaises. Cette présence efficace est de nature à rassurer les vacanciers ainsi que les élus locaux du littoral confrontés à la gestion d'une population souvent décuplée. Elle aide à garantir la sécurité des biens comme celle des personnes. En effet, les CRS remplissent à la fois les fonctions de policier et de sauveteur. Or, la direction centrale des CRS aurait décidé de diminuer les effectifs affectés à la sécurité des lieux de baignade pour l'été 2003. Il s'inquiète de cette décision si elle se trouvait confirmée et lui demande donc de bien vouloir lui apporter des précisions.

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Réponse du Ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales publiée le 07/08/2003

Le ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales apporte de longue date un soutien aux communes du littoral, dans le domaine de la sécurité, sous forme diversifiée dont les maîtres nageurs sauveteurs des compagnies républicaines de sécurité incarnent la représentation la plus connue. Pour la saison estivale 2003, le dispositif de renforts saisonniers arrêté depuis la mi-avril, marque la volonté du Gouvernement de pérenniser l'engagement des services de l'Etat aux côtés des municipalités, afin d'assurer la sécurité et la tranquillité publiques sur ces lieux de villégiature. Il en est ainsi des compagnies républicaines de sécurité qui vont déployer des effectifs plus importants que les années précédentes dans les missions de police générale, puisque douze unités seront mises en oeuvre en 2003, soit deux unités supplémentaires par rapport à 2002. La mission de secours et de sécurité des plages n'est aucunement remise en question. C'est ainsi que soixante-dix fonctionnaires vont être employés au sein de quatorze postes de police et de sécurité des plages (PPSP), au lieu de douze l'année dernière, pour prévenir et réprimer les actes de délinquance et les incivilités commis sur l'emprise du bord de mer, par des patrouilles à VTT. S'agissant des maîtres nageurs sauveteurs, qui assurent la sécurité de la baignade, des ajustements ont du être apportés par rapport à 2002, afin de maintenir à un niveau élevé les capacités opérationnelles des compagnies. A cet effet, un retrait de ces spécialistes d'un nombre limité de plages a été déterminé, après une analyse rigoureuse des bilans des années passées, de la fréquentation et du niveau de l'activité, tant en terme de sauvetage que d'interventions de police. Ce correctif qui correspond à une diminution de seulement 10 % des effectifs permettra aux compagnies républicaines de sécurité de répondre plus efficacement aux missions traditionnelles qui leur sont dévolues, et notamment aux renforts de police générale pendant les mois d'été.

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