Question de M. SOUVET Louis (Doubs - UMP) publiée le 04/12/2003

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur la reconnaissance du niveau de formation des personnels issus de l'institut universitaire de formation des maîtres (IUFM). Ces enseignants possèdent une licence pour accéder au concours (soit Bac + 3), ce à quoi s'ajoutent deux années, l'une de préparation au concours et l'autre consacrée à la formation professionnelle. Il demande si les pouvoirs publics entendent prendre en compte ce niveau, de facto, de Bac + 5. Il est conscient que vis-à-vis d'un rapprochement avec le mastère, des difficultés surgiront, par exemple l'année de préparation au concours ne pouvant pas être considérée comme une année de formation universitaire à la recherche (comme l'est la première année de Mastère).

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche


Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 20/05/2004

La logique du mastère est différente de celle qu'induit le concours de recrutement des professeurs du premier et du second degré. En effet, si l'obtention du mastère atteste un ensemble de compétences relevant d'un domaine, la réussite au concours sanctionne un niveau de maîtrise des compétences dans un champ plus restreint, puisqu'elles sont acquises dans la perspective de l'enseignement d'une discipline. A ce titre, la préparation au concours ne peut en effet être globalement assimilée à une année de formation universitaire à la recherche ; en revanche, certains éléments de cette préparation peuvent être pris en compte par la procédure de validation des études, sous la forme de crédits européens pris en compte pour l'obtention d'un mastère.

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