Question de Mme TROENDLÉ Catherine (Haut-Rhin - UMP) publiée le 20/01/2005

Mme Catherine Troendle attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'inquiétude des enseignants d'EPS de voir disparaître des matières d'enseignement ou des activités jugées fondamentales, celles relevant de l'éducation physique, sportive, voire artistique, dès lors qu'elles n'apparaissent pas parmi celles qui ont été citées en regard de la définition de la scolarité obligatoire " minimum ". Compte tenu de la place que lesdites activités occupent dans la société, de leur contribution au développement personnel des individus et à leur intégration sociale, compte tenu aussi de la mobilisation de notre pays en faveur de la candidature de Paris pour les prochains jeux Olympiques et, par là même, du paradoxe qui résulterait de leur suppression des enseignements obligatoires, elle lui demande, dans le cadre de la loi d'orientation sur l'école, quelles dispositions il envisage de prendre pour conserver à l'éducation physique et sportive la place qui lui revient.

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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 10/03/2005

Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école ne remet pas en cause la place de l'éducation physique et sportive dans la formation des jeunes. Il n'apporte aucune modification aux articles législatifs concernant l'éducation physique et les activités physiques et sportives. L'EPS est une discipline obligatoire à l'école et au collège et le restera. Son rôle fondamental dans la formation, l'épanouissement des élèves et leur santé est explicitement rappelé dans le rapport annexé au projet de loi. En outre, l'éducation physique et sportive continuera de faire l'objet d'une évaluation au brevet et au baccalauréat.

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