Question de M. ANDRÉ Pierre (Aisne - UMP) publiée le 27/01/2005

Dans le terrible contexte du drame que vivent les populations d'Asie du Sud frappées par le raz de marée du 26 décembre 2004, M. Pierre André attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation des bénévoles qui oeuvrent au sein des associations d'intérêt général d'action caritative, régies par la loi de 1901 et reconnues organisation de solidarité internationale auprès du service d'urgence humanitaire de son ministère. Ces bénévoles ont, certes, librement fait le choix de leur dévouement pour porter secours et assistance aux personnes victimes de catastrophes d'origine naturelle ou humaine à travers le monde. On ne peut cependant que saluer le courage de cet engagement volontaire quand on sait les conditions souvent extrêmes dans lesquelles ils accomplissent leurs missions. Leur disponibilité au service des autres est d'autant plus louable qu'elle est assumée sur leurs jours de congés annuels. Toutefois, ces jours de congés sont très rapidement épuisés car, l'actualité nous le prouve trop fréquemment, les bénévoles de ces ONG sont de plus en plus sollicités tant pour des actions d'urgence que pour des actions d'aide et de soutien qui, par définition, doivent s'inscrire dans la durée. En conséquence, il lui demande s'il entend encourager l'engagement bénévole au service des victimes de catastrophes humaines ou naturelles en permettant aux bénévoles membres des associations humanitaires telles que définies ci-devant de bénéficier de jours de mise en disponibilité payés et non imputables sur leurs congés annuels.

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La question est caduque

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