Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 09/02/2006

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer sur les pratiques de la société d'autoroute SANEF, laquelle essaye de dissuader les usagers d'utiliser le paiement en espèces aux barrières de péage. Ainsi de manière récurrente, les automobilistes en provenance de l'est de la France sont obligés de subir d'importantes files d'attente à la barrière de péage de Reims. Malgré les protestations, la SANEF s'abstient d'ouvrir un nombre suffisant de guichets. Ainsi, le 1er février dernier, seul un guichet était ouvert pour le paiement en espèces à 8 h 30 alors même que le péage prend en compte l'ensemble des usagers de l'autoroute A 4 et pas seulement ceux qui sortent à Reims. Faut-il s'étonner dans ces conditions si la file d'attente était de plusieurs centaines de mètres ? Il souhaiterait qu'il lui indique si des obligations qualitatives ne pourraient pas être imposées à la SANEF.

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Réponse du Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer publiée le 15/06/2006

L'automatisation des gares de péage est liée aux évolutions technologiques des moyens de paiement et à la recherche de l'amélioration de la fluidité du passage au péage. Soucieux que les conditions d'automatisation n'affectent ni le niveau de service ni la sécurité des usagers, l'Etat a défini les obligations minimales relatives au fonctionnement des gares de péage automatisées et a, en particulier, affirmé la nécessité que toutes les gares de péage mettent à la disposition de l'usager différents modes de paiement, dont les espèces. A la suite des faits évoqués, une étude a été demandée sur les conditions d'exploitation des barrières de péage concernées. Les résultats de cette étude, sitôt disponibles, seront communiqués.

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