Question de M. MOULY Georges (Corrèze - RDSE) publiée le 26/10/2006

M. Georges Mouly attire l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants sur le problème posé par la situation des monuments aux morts qui, dans chaque commune de France, commémorent le sacrifice de tant de nos compatriotes, tout au long des deux guerres mondiales du xxe siècle. Or il se trouve que beaucoup de ceux-ci, édifiés dans les années consécutives à 1918, commencent à souffrir des outrages du temps, ce qui pose des problèmes budgétaires aux petites communes rurales, aujourd'hui confrontées à la restauration de ces monuments. Il le remercie en conséquence de bien vouloir lui faire savoir si l'Etat envisage prochainement d'ouvrir une ligne budgétaire spécifique pour ces chantiers qui s'ouvrent ou vont s'ouvrir, permettant à la nation toute entière de s'investir dans ce qui demeure un acte de mémoire.

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Réponse du Ministère délégué aux anciens combattants publiée le 08/03/2007

Traduisant le poids des guerres sur la vie de la cité, les monuments aux morts ont été réalisés à l'initiative des communes, qui, en tant que propriétaires, en sont responsables. Cette responsabilité est essentielle sur le plan symbolique. En outre, en veillant à l'entretien courant des monuments, les communes évitent le plus souvent de recourir à des opérations lourdes susceptibles de peser sur leur budget. Si la majorité de ces édifices est dans un état satisfaisant, il peut toutefois arriver, comme le souligne l'honorable parlementaire, que des restaurations ou des rénovations de monuments doivent être effectuées. Pour tenir compte de cet état de fait et du parc commémoratif existant - soit environ 30 000 monuments aux morts ou plaques en tenant lieu -, le ministre délégué aux anciens combattants a choisi de soutenir prioritairement les initiatives des petites communes. Ainsi, en 2006, cinquante-quatre communes ont bénéficié d'une subvention pour un montant total de 57 463 euros.

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