Question de M. BOYER Jean (Haute-Loire - UC-UDF) publiée le 01/02/2007

M. Jean Boyer attire l'attention de Mme la ministre déléguée aux affaires européennes sur l'avenir de la construction européenne et les perspectives liées au financement communautaire en faveur des zones rurales. L'année 2005 jusqu'au 29 mai fut une période où l'Europe a marqué très largement les esprits. Bien évidemment, il était question de la constitution européenne mais plus largement de l'idée d'une vision nouvelle, l'Europe élargie permettant de nourrir de nombreux espoirs dans des domaines aussi diversifiés que les transports, la santé, l'aménagement du territoire ou plus encore l'aménagement de grands programmes structurants européens. Puis les mois se sont écoulés et l'idéal européen semble disparaître peu à peu de l'identité même de notre pays. Depuis toujours l'Europe a su fédérer les énergies par une véritable politique de cohésion, source d'une revitalisation économique des zones rurales. En effet, combien de projets n'ont-ils pas été financés grâce au soutien efficace et déterminant des aides européennes. Ainsi la période qui s'annonce 2007-2013, la mission de soutien de la diversification économique des zones rurales sera essentielle au niveau du développement rural mais aussi de la politique agricole commune. Cependant, le fonds européen agricole pour le développement rural tarde à se mettre en place et limite considérablement l'engagement de nouveaux projets. Cette situation est particulièrement pénalisante dans nos zones de montagne en pleine mutation. Il souhaite connaître précisément comment le Gouvernement entend dynamiser la perspective et la construction européenne et quels sont les moyens mis en place pour parvenir à ce renouveau de la ruralité en particulier. De plus, il souhaiterait savoir de quelle manière s'engage l'avenir de l'Europe et comment le Gouvernement et les chefs d'État de l'Union européenne entendent sortir de cette crise identitaire si profonde. A l'image de Jean Monnet, l'Europe n'est pas une construction d'État mais au contraire une communion entre tous les hommes. Il ne faudrait pas l'oublier.

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La question est caduque

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