Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 26/07/2007

M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur le fait qu'à la suite des élections législatives, toutes les questions écrites qui avaient été posées sous la précédente législature et qui n'avaient pas encore obtenu de réponse ont été déclarées caduques. Il lui pose donc à nouveau la question qui avait été adressée à son prédécesseur le 6 octobre 2005 et à laquelle celui-ci n'avait pas répondu. Plus précisément, il attire son attention sur le fait qu'avec un appareil d'IRM (imagerie par résonance magnétique) pour 140 000 habitants, un Lorrain attend en moyenne cinquante-neuf jours avant de pouvoir bénéficier de ce type d'examen. Tel est le constat effectué par l'association Imagerie santé et avenir. Ainsi, la densité d'IRM place la Lorraine et la Bourgogne à la queue de toutes les régions françaises et cela résulte de restrictions appliquées dans une logique technocratique de maîtrise comptable des dépenses. On ne va pas faire une IRM par plaisir et ce n'est pas en diminuant les conditions d'accès que l'on diminuera les dépenses. Les conséquences en sont extrêmement graves puisque les patients attendent pendant vingt à soixante-treize jours. L'agence régionale de l'hospitalisation essaye de se justifier en indiquant qu'il y a une soupape de sécurité dans la mesure où de nombreux patients vont en Belgique, au Luxembourg ou en Allemagne pour effectuer leurs examens. Il souhaiterait qu'elle lui indique si elle ne pense pas qu'un tel raisonnement est regrettable car on ne doit pas accepter le sous-équipement d'une région française en partant du principe que les malades n'ont qu'à aller se faire soigner à l'étranger.

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La question est caduque

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