Question de M. SIGNÉ René-Pierre (Nièvre - SOC) publiée le 17/12/2009

M. René-Pierre Signé attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la question du prix des aliments peu transformés. La dérégulation constatée s'explique par l'abandon des prix agricoles aux lois du marché et de la concurrence, ce que mettent à profit les prédateurs de la grande distribution.
Selon une enquête portant sur les prix de produits alimentaires, tels la volaille, le porc ou le lait, il a été enregistré une hausse en rayon depuis septembre alors que dans le même temps, on notait une baisse significative chez les producteurs. Suivant les différents distributeurs, on constate des écarts sur les marges bénéficiaires et une grande opacité à propos des étapes intermédiaires. Faute de transparence et de données publiques, bien des opérations restent inexpliquées et mal comprises. Elles aboutissent à un véritable et indécent pillage.
Pour que le consommateur ne soit plus victime de ces dérèglementations sur lesquelles il s'interroge, il serait nécessaire de fixer le prix de vente d'un produit en se fondant sur son prix agricole. Les agriculteurs qui répondent à toutes les exigences de l'Union européenne veulent vivre de leurs produits justement valorisés.
Il lui demande s'il est envisageable de prendre des dispositions pour lutter contre ces marges injustifiées et si le coefficient multiplicateur déjà appliqué aux fruits et légumes peut être étendu aux produits bruts ou peu transformés.

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