Question de M. REINER Daniel (Meurthe-et-Moselle - SOC) publiée le 09/12/2010

M. Daniel Reiner attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation de certains élèves de terminale bac professionnel, candidats à la session de juin 2011.
En effet, au moment de leur inscription au baccalauréat, ces élèves ont découvert qu'ils ne pouvaient plus choisir, pour l'épreuve facultative de langue, la langue retenue pour l'épreuve obligatoire, comme cela est par ailleurs prévu à partir de la session de juin 2012.
On leur impose aujourd'hui le choix d'une autre langue alors que ces élèves ne bénéficient plus de l'enseignement d'une seconde langue vivante depuis leur entrée au lycée professionnel.
Cette situation est tout à fait préjudiciable aux élèves et aberrante du point de vue de la cohérence entre les enseignements dispensés et l'évaluation qui en est faite au baccalauréat.
En conséquence, il souhaite que cette mesure soit revue pour la session de juin 2011 et désire connaître les intentions du ministre en la matière.

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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative publiée le 29/12/2011

La rénovation de la voie professionnelle a conduit à revaloriser le statut des langues vivantes dans les diplômes professionnels. Afin de renforcer leur rôle dans l'acquisition des compétences professionnelles, les nouveaux programmes et la définition des épreuves mettent l'accent sur la prédominance de l'oral et sur l'application de la langue au secteur professionnel du diplôme préparé. Dans ce contexte, la place de la langue vivante facultative, sous forme orale, a été reconsidérée. En effet, la langue obligatoire faisant désormais l'objet d'une épreuve orale et non plus écrite, il n'est plus pertinent de présenter à l'épreuve facultative la même langue vivante qu'à l'épreuve obligatoire dans le but de compenser les éventuelles difficultés rencontrées à l'écrit. La langue facultative est donc différente de la langue obligatoire, ce qui permet également d'élargir le choix des langues vivantes présentées par les candidats. Cette nouvelle règle s'est appliquée dès la session 2011 aux candidats du baccalauréat professionnel afin de pouvoir les faire bénéficier le plus rapidement possible des bénéfices qu'ils peuvent obtenir en faisant valoir des compétences linguistiques dans une deuxième langue vivante, acquises soit dans un contexte extra scolaire soit dans leur scolarité antérieure, et non évaluées dans les épreuves obligatoires.

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