Question de M. BÉCOT Michel (Deux-Sèvres - UMP) publiée le 27/01/2011

M. Michel Bécot attire l'attention de M. le ministre chargé des affaires européennes sur l'agenda édité à plus de 3 millions d'exemplaires par la Commission européenne, à destination des élèves des collèges et lycées de l'Union européenne, dans lequel sont précisées les fêtes juives, musulmanes, hindoues, sikhs, mais dans lequel aucune fête chrétienne n'a été mentionnée. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend exiger de la Commission européenne pour remédier à ce fâcheux « oubli ». Il estime que cet « oubli » est inexcusable et méprisant de la part de la Commission européenne, institution gardienne de l'intérêt général européen. Il s'agit là d'une remise en cause de nos valeurs chrétiennes constitutives de notre histoire. Il tient à rappeler que la construction européenne prend ses racines dans l'antiquité gréco-romaine et a fondé ses valeurs dans le christianisme.

- page 177


Réponse du Ministère chargé des affaires européennes publiée le 17/03/2011

Un certain nombre de voix se sont légitimement émues de l'absence de référence aux principales célébrations chrétiennes dans l'agenda Europa 2010-2011 diffusé récemment par les services de la Commission européenne. J'ai moi-même exprimé publiquement des interrogations. Cet oubli est difficilement explicable lorsque les fêtes d'autres confessions religieuses y sont au contraire mentionnées et expliquées. La Commission a récemment admis qu'il s'agissait là d'une erreur. Une lettre du commissaire en charge, M. John Dalli, devrait d'ailleurs être prochainement envoyée aux différents établissements scolaires ayant reçu cet agenda afin d'indiquer que cette erreur serait réparée en vue de l'édition 2011-2012. Cette omission est d'autant plus regrettable que l'agenda Europa demeure un outil utile d'information sur l'Europe. Il s'agit en effet d'un agenda scolaire destiné aux élèves de l'Union européenne. Quelque 320 000 élèves français ont reçu cet agenda au titre de l'année 2010-2011. C'est pourquoi nous ne pouvons que prendre bonne note de l'intention de la Commission de corriger son erreur.

- page 649

Page mise à jour le