Question de Mme BONNEFOY Nicole (Charente - SOC) publiée le 03/03/2011

Mme Nicole Bonnefoy attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé au sujet des nombreuses préoccupations suscitées par la tendance des grandes et moyennes surfaces commerciales (GMS) de vouloir s'approprier le marché des médicaments non remboursés.
Elle tient à rappeler qu'à l'instar du Collectif des pharmaciens en colère de nombreux acteurs, à commencer par les professionnels de santé et les associations de consommateurs, demandent depuis plusieurs années aux autorités françaises d'encadrer le prix du médicament non remboursé afin que ce dernier ne devienne pas un bien de consommation courante comme les autres.
Elle rappelle qu'actuellement les pharmacies d'officine n'ont pas les mêmes conditions commerciales et, de ce fait, il existe une grande disparité de prix pour un même médicament. Dans le même temps, les GMS soutiennent qu'elles seront capables de faire chuter les prix, de la même manière que pour les produits alimentaires.
Or il apparaît évident que, au vu des scandales sanitaires récents, il serait plus que dangereux de faire du médicament un bien de consommation comme les autres, soumis aux règles du marché.
Dans le cadre des Assises du médicament, consultation lancée le 17 février 2011 dans le but de restaurer la confiance dans le système de sécurité sanitaire des produits de santé, elle souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur cette problématique de santé publique majeure.

- page 505

Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé


La question est caduque

Page mise à jour le