Question de M. NAVARRO Robert (Hérault - SOC-EELVr-A) publiée le 08/12/2011

M. Robert Navarro attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur le profond mécontentement de l'ensemble de la profession de masseur-kinésithérapeute rééducateur à propos des négociations en cours avec l'Union nationale des caisses d'assurance maladie.

En effet, au lieu de permettre une avancée significative dans l'exercice conventionné de leur profession, de nouvelles propositions, actuellement en discussion, vont à l'encontre de l'ensemble des attentes, pourtant cohérentes et réalistes, de la profession.

Le pouvoir d'achat des masseurs-kinésithérapeutes a chuté de près de 50 % en équivalent temps plein depuis près de 20 ans. Une baisse qui s'est accentuée durant ces trois dernières années, sans aucune contrepartie : en moyenne, 3.000 euros de chiffre d'affaires de perte, ce qui ne permet pas de vivre décemment dans un contexte de crise, ou de préparer une retraite décente. La proposition d'augmentation de la lettre-clé de la profession (jamais réévaluée depuis 11 ans) à hauteur de 11 centimes d'euros est une bien maigre compensation pour revaloriser et défendre les conditions d'exercice de la profession.

Les patients pâtiront de ce manque de moyens et d'investissements : des offres de soins de qualité utilisant les dernières avancées technologiques en matière de santé ne pourront plus leur être garanties faute de moyens, pour la profession, de faire les investissements nécessaires.

Aussi, il lui demande quelles mesures elle compte mettre en œuvre rapidement afin de revaloriser et rendre dignes les conditions d'exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute rééducateur.

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Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé


La question est caduque

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