Question de Mme BLONDIN Maryvonne (Finistère - SOC-EELVr) publiée le 22/12/2011

Mme Maryvonne Blondin attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur l'évolution statutaire en catégorie A de la profession d'infirmière à l'éducation nationale.

Le président de la République s'était engagé à revaloriser la carrière des infirmières pour un passage en catégorie A. Or 7 700 infirmières ne bénéficient toujours pas de cette revalorisation. Ce retard qui affecte l'équité de carrière pour un diplôme équivalent est défavorable à l'attractivité de l'exercice d'infirmier de l'éducation nationale.

Pour ce qui concerne la fonction publique hospitalière, le décret statutaire est effectif depuis septembre 2010 (décret n° 2010-1140 du 29 septembre 2010) . Ne bénéficiant pas d'une égalité de traitement, la revendication des infirmiers de l'éducation nationale est ainsi claire et légitime.

L'utilité des soins infirmiers au cœur des établissements de l'éducation nationale n'est plus à démontrer. La demande des élèves, des familles et des équipes éducatives représente plus de 14 millions de passages par an dans les infirmeries des établissements scolaires. Leur rôle est donc absolument essentiel à la bonne marche de ces établissements tant par les gestes techniques que par l'écoute apportée à chaque situation.

Elle a déjà interpellé, dans une intervention à ce sujet, le ministre de l'éducation nationale, lors de l'examen au Sénat du budget de la mission "enseignement scolaire" pour 2012.

Aussi, devant l'exaspération de la profession, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement sur les revendications des infirmières scolaires.

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Transmise au Ministère de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique


La question est caduque

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