Question de M. FAVIER Christian (Val-de-Marne - CRC) publiée le 15/11/2012

M. Christian Favier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'avenir du centre de chirurgie cardiaque adulte du CHU Henri-Mondor dans le Val-de-Marne. En effet en juin 2010, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France décidait de réduire le nombre des centres de chirurgie cardiaque adulte en fermant le centre du CHU Henri-Mondor.
Devant cette décision totalement incompréhensible, face aux nombreux risques sanitaires qu'elle engendrait pour les populations de tout l'Est parisien et refusant la mise en cause des activités de recherche en Île-de-France qu'elle entraînait, le personnel hospitalier, les universitaires, le conseil général, des élus locaux de tous les bords, l'ensemble des parlementaires du département ainsi que les populations se sont mobilisés pour contester cette mesure. Devant cette forte résistance et la qualité des arguments avancés contre cette fermeture, le précédent ministre de la santé a décidé, en mai 2011, de suspendre cette décision de fermeture et diligenté une mission de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), afin qu'elle se prononce de façon indépendante sur cette question. Depuis, deux rapports de l'IGAS sont venus conforter l'ensemble des arguments développés par le comité de défense et les activités de ce centre se sont encore développés. Or il apparaît aujourd'hui que l'ARS continue de prévoir la fermeture d'un, voire deux, services de cardiologie en Île-de-France. Dans ce cadre, l'avenir du centre du CHU Henri-Mondor n'est plus assuré et l'annonce de restriction budgétaire ne permettant plus d'assurer les investissements nécessaires qui lui avaient été promis ne peut qu'inquiéter. C'est pourquoi les personnels hospitaliers comme les universitaires, les usagers comme les élu(e)s, ont besoin d'un positionnement clair de la ministre. Ils ne comprendraient pas qu'elle revienne sur la décision prise en 2011 par son prédécesseur, confortée depuis par les rapports de l'IGAS et les résultats obtenus depuis par ce service. Aussi il lui demande de confirmer le maintien du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor, dans la cohérence des activités de recherche et de cardiologie interventionnelle, et lui demande d'intervenir auprès de l'ARS pour que la fermeture de ce service soit définitivement abandonnée.

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Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes


La question est caduque

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