Question de Mme LEPAGE Claudine (Français établis hors de France - SOC) publiée le 26/09/2013

Mme Claudine Lepage attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation de l'Alliance française de Bangui en République centrafricaine. Elle salue l'annonce de la réouverture prochaine, à partir du 1er octobre, de cette Alliance française qui, elle le rappelle, était fermée depuis le 22 mars 2013. Si elle se réjouit de cette décision qui va, de fait, mettre fin au chômage technique que subissait, depuis le 30 avril, le personnel recruté local de l'Alliance, elle souhaiterait également qu'un nouveau directeur soit nommé rapidement. En effet, elle constate que le conseiller de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, qui avait été nommé directeur par intérim il y a quelques mois, a été maintenu dans ses fonctions. Elle rappelle, une nouvelle fois, que ce fonctionnement est contraire à la réglementation française qui condamne la gestion de fait. Aussi se demande-t-elle s'il ne serait pas opportun de mettre un terme à cette situation qui perdure dans le temps et de revenir à une gestion et un fonctionnement plus conformes.

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Réponse du Ministère des affaires étrangères publiée le 31/10/2013

L'Alliance française de Bangui est fermée au public depuis le 22 mars 2013. Compte tenu du contexte sécuritaire, le directeur, comme tous les autres agents à l'exception de ceux de l'ambassade et de l'Institut Pasteur, a été rappelé en France. Après une période de chômage technique (trois mois), il avait été décidé de faire revenir le personnel à temps plein dans la perspective de l'ouverture des cours d'alphabétisation, dont il était prévu qu'ils reprennent mi-octobre 2013. Mais la persistance d'une situation sécuritaire instable a eu pour conséquence le report de ces cours. S'agissant de l'intérim de la direction de l'Alliance exercée par le COCAC, ses visites régulières à l'Alliance avaient rassuré le personnel quant à l'attention que porte l'ambassade à cet établissement. Son intervention avait également permis de fermer l'Alliance française dans des conditions acceptables, notamment en procédant à la rémunération des agents. Mais la Fondation Alliance française et le MAE se sont accordés pour constater que la situation ne pouvait perdurer et ont décidé de demander à l'ambassade de confier cette fonction à un membre du conseil d'administration ou de son personnel. Cependant le conseil d'administration n'a pu encore être réuni en raison de l'absence ou du départ définitif de ses membres. La nomination d'un directeur par intérim parmi ceux-ci n'a donc pas pu intervenir à ce jour.

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