Question de M. NÈGRE Louis (Alpes-Maritimes - UMP) publiée le 21/11/2013

M. Louis Nègre attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur un facteur essentiel et inquiétant d'accident de la route sur notre territoire : la somnolence.
Une étude publiée en avril 2013 par l'association « 40 millions d'automobilistes » révèle que 750 automobilistes trouvent la mort chaque année sur nos routes, à cause de la somnolence au volant. Ce chiffre correspond à un quart du nombre des tués en France.
Selon le délégué général de l'association, « c'est désormais la première cause de mortalité sur autoroute » : un accident mortel sur trois est dû à l'endormissement sur ce type de route. Il ajoute : « après l'alcool, la perte de contrôle liée à l'hypovigilance devient la deuxième cause de mortalité sur le réseau secondaire ».
De plus, parmi tous les accidents de la route enregistrés chaque année en France, 90 000 seraient liés à des « moments d'absence » des conducteurs, précise l'enquête.
Conduire en état de somnolence est très dangereux. En effet, cela multiplie par huit les risques d'avoir un accident corporel. Cependant, la sécurité routière estime qu'un conducteur sur deux prend encore la route avec un « déficit de sommeil », et près d'un automobiliste sur deux admet avoir déjà souffert de somnolence lors de trajets de nuit.
Toujours selon l'étude, environ 1,5 million de conducteurs somnolents frôlent chaque année l'accident sur autoroute.
Il entend donc savoir quelles propositions le Gouvernement entend faire pour s'attaquer concrètement à ce facteur premier ou second des accidents mortels de la route répertoriés en France.

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Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

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