Question de M. DUPONT Jean-Léonce (Calvados - UDI-UC) publiée le 11/02/2016

M. Jean-Léonce Dupont attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche concernant la présentation de la nouvelle carte des langues.
Il partage les vives inquiétudes des professeurs de langues étrangères et des parents d'élèves quant aux problèmes liés à l'apprentissage des langues vivantes au collège.
Ainsi, en Normandie on assiste à la quasi-disparition des classes bi-langues (95 % de suppressions dans l'académie de Caen et 77 % dans celle de Rouen). On peut relever le taux de 100 % de suppressions dans l'Orne qui peut nous interroger sur la considération portée à un département considéré comme rural.
Cette décision est totalement incompréhensible d'autant que, dans le même temps, toutes les classes bi langues de l'Académie de Paris sont maintenues. Un collégien de Paris aurait-il plus de valeur qu'un collégien du Calvados ?
Il faut rappeler que ces classes représentent une réelle richesse pour les collégiens et pour l'économie de notre pays.
Il lui demande la valeur de cette « égalité entre les élèves » que l'on n'obtient que par suppression d'enseignements. Les parents légitimement ambitieux pour leurs enfants rechercheront des structures qui ne mettent pas un frein à la connaissance et au savoir. Aussi, il la remercie de bien vouloir lui indiquer quelles mesures et quels moyens le Gouvernement entend mettre en œuvre pour le maintien d'un enseignement linguistique de qualité et de l'enseignement des langues vivantes.

- page 522

Transmise au Ministère de l'éducation nationale


La question est caduque

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