Question de M. AMIEL Michel (Bouches-du-Rhône - RDSE-R) publiée le 31/03/2016

M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le soins et traitements des malades atteints d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT).
L'IRCT constitue la forme la plus sévère de l'insuffisance rénale chronique (IRC), dégradation des capacités de filtration des reins qui affecte, selon les estimations, trois millions de personnes. Le coût de leur prise en charge s'élevait, en 2013, à 3,8 milliards d'euros, dont 3,1 pour la dialyse et 0,7 pour la greffe, coût intégralement financé par l'assurance maladie.
La Cour des comptes, comme, avant elle, la Haute autorité de la santé, a rendu un rapport en septembre 2015 sur l'insuffisance rénale en France, mettant en exergue à la fois la faible part du traitement par transplantation, l'urgence de réguler les dépenses de l'assurance maladie, les disparités d'accès aux soins selon les régions françaises, ainsi que la nécessité d'améliorer la prévention.
Les recommandations établies par ce rapport permettraient de faire économiser près de 900 millions d'euros à l'assurance maladie.
Il lui demande donc, d'une part, si elle envisage d'initier une révision des modes de tarifications des soins par dialyse et, d'autre part, ce qu'elle compte entreprendre afin de favoriser la prévention relative à l'IRC et le développement de la greffe.

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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