Question de M. LEFÈVRE Antoine (Aisne - Les Républicains) publiée le 19/01/2017

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat concernant l'accès, le maintien et la qualité des infrastructures de transport dans l'Aisne. Ce département est situé sur l'axe stratégique qui relie Paris à la Belgique, il constitue par conséquent une voie de passage très empruntée. Malgré cet intérêt et cette forte fréquentation, les infrastructures terrestres et ferroviaires ne disposent toujours pas de la hauteur des investissements nécessaires à leur pleine exploitation, provoquant un engorgement chronique et altérant la qualité du transport de voyageurs. Sensibles à cette problématique, les élus du département et du conseil régional se sont mobilisés en faveur de l'amélioration et du doublement des voies de la RN2, ainsi qu'en faveur du maintien et de la réalisation de travaux sur la ligne ferrée Laon-Paris, aux-côtés de la SNCF. L'État doit cependant participer à cet effort d'autant plus indispensable pour l'ensemble des élus qu'il conditionne grandement le développement économique du territoire départemental. Concernant d'une part les travaux nécessaires relatifs à la RN2, il demande quel calendrier et quelles actions le gouvernement compte mettre en œuvre afin d'accélérer l'amélioration de cette infrastructure. Concernant d'autre part la ligne ferrée Paris-Laon, il demande au Gouvernement comment celui-ci compte préparer l'ouverture à la concurrence des services ferroviaires régionaux de voyageurs, afin de concilier la prise de responsabilité croissante de la région, ainsi que le maintien d'une infrastructure adéquate et performante. Plus spécifiquement, et sur ce dernier aspect, le développement de la navette CDG Express - qui doit relier l'aéroport Charles-de-Gaulle à la Gare de l'Est - vient de franchir une nouvelle étape, avec la publication de la loi n° 2016-1887 du 28 décembre 2016 relative à une liaison ferroviaire entre Paris et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. Cette navette devrait emprunter le tronçon des voies ferrées qui sont utilisées par le TER Picardie de la ligne Laon-Paris, en plus de la ligne K et du RER B. Face à cette situation, le secrétaire d'État aux transports a assuré que le développement de cette navette « ne se réalisera pas au détriment des transports du quotidien ». Dès lors, il demande au Gouvernement quelles garanties et mesures concrètes seront apportées afin d'attester que la mise en œuvre de cette nouvelle ligne, d'ici 2023, ne dégradera pas l'offre et la ponctualité des trains TER Picardie qui empruntent cette voie ferrée.

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Transmise au Ministère de la transition écologique et solidaire


La question est caduque

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