Question de M. LAURENT Pierre (Paris - Communiste républicain et citoyen) publiée le 20/07/2017

M. Pierre Laurent attire l'attention de Mme la ministre du travail sur la situation du restaurant Hippopotamus de la Porte Saint Martin à Paris dans le 10e arrondissement.
La réduction du nombre de salariés depuis deux ans a eu pour résultat une dégradation du service rendu aux clients et une dégradation des conditions de travail des salariés restants. Pour cette raison et aussi parce que le restaurant n'a pas reçu l'entretien nécessaire, le nombre de couverts servis a fortement baissé.
La direction du groupe Bertrand, à qui appartient ce restaurant, au lieu de remédier avec les moyens nécessaires à cette situation, dont elle est responsable, a décidé de le vendre. Elle avance notamment la situation financière et économique du groupe.
Suite à une réunion qui s'est déroulée avec le nouvel acquéreur, les salariés du restaurant ont de fortes craintes pour leur emploi du fait des menaces de licenciement de la part du repreneur envisagé.
Ils demandent notamment une relance du dialogue social et plus précisément une procédure de médiation auprès de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) d'Île-de-France.
Il lui demande ce qu'elle compte faire en ce sens.

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Réponse du Ministère du travail publiée le 02/11/2017

La cession du restaurant Hippopotamus de la Porte Saint-Martin (Paris 10ème) à la société L'Auze et les transferts des salariés ont été effectifs le 19 juillet 2017, à l'exception de quatre salariés protégés, pour lesquels des autorisations ont été accordées le 2 août 2017. Toutefois,  la situation de l'entreprise et du groupe Flo auquel elle appartient,  semble toujours rencontrer des difficultés importantes selon les informations publiées par chacune de ces entités. Le groupe Bertrand, repreneur du groupe Flo en avril 2017, semble s'être lancé dans une stratégie de diversification de son offre en procédant au rachat et à la cession de restaurants en région parisienne sans pour autant rattacher les nouvelles acquisitions à l'une des enseignes préexistantes. À ce jour, aucune demande de médiation ou d'intervention n'a été adressée à l'inspection du travail ou aux services de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi d'Île-de-France.

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