Question de M. del PICCHIA Robert (Français établis hors de France - Les Républicains-R) publiée le 14/09/2017

M. Robert del Picchia attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, sur le décrochage des étudiants boursiers issus du réseau de l'enseignement français à l'étranger. En effet, les titulaires d'une bourse sur critères sociaux ne bénéficient pas d'un accompagnement particulier quant à leur orientation. Leurs résultats scolaires ne leur permettent pas toujours d'être sélectionnés par les filières les plus stimulantes ou en meilleure adéquation avec leurs demandes. Ils ne sont pas entourés par leur famille en France et la perte de leur bourse entraîne bien souvent la fin de leurs études. Dans la perspective de la réflexion actuelle sur la réforme de la plateforme informatique pour l'admission post-bac, il souhaite connaître le nombre d'étudiants issus du réseau d'enseignement français à l'étranger qui perdent leur bourse et interrompent leurs études après deux années en France.

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Transmise au Ministère de l'Europe et des affaires étrangères


Réponse du Ministère de l'Europe et des affaires étrangères publiée le 24/05/2018

Les élèves de classe de terminale des établissements d'enseignement français à l'étranger bénéficient d'un accompagnement concernant leur orientation à l'issue du baccalauréat. Forts de cette information, les élèves boursiers peuvent accéder aux filières en meilleure adéquation avec leur demande, dont les filières d'excellence. Les élèves boursiers issus du réseau peuvent bénéficier ensuite d'une bourse pour leurs études supérieures au même titre que les élèves scolarisés sur le territoire national. Dans le cas de bourse sur critères sociaux, la perte de bourse de l'enseignement supérieur est due au manque d'assiduité de l'étudiant et non aux résultats obtenus. À ce stade, il n'est pas possible d'identifier les élèves qui perdent leur bourse et interrompent leurs études après deux années en France, ces derniers ne possédant pas de numéro d'identification nationale des étudiants (INE). Une réflexion interministérielle est actuellement menée pour doter les élèves des établissements d'enseignement français d'un identifiant qui devrait permettre de suivre l'évolution de leur parcours dans l'enseignement supérieur.

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