Question de M. DUFAUT Alain (Vaucluse - Les Républicains) publiée le 23/05/2019

M. Alain Dufaut attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les menaces qui pèsent sur l'avenir des services d'urgences obstétricales en milieu rural et, plus particulièrement dans les territoires enclavés comme la ville d'Apt en Vaucluse.

En effet, lors de la fermeture de la maternité, en janvier 2017, l'hôpital d'Apt avait obtenu une ligne de garde de 490 000 euros afin d'assurer les urgences obstétricales et d'accompagner les parturientes par le service mobile d'urgence et de réanimation sur les maternités les plus proches, situées actuellement à plus de 45 minutes d'Apt.

Cette création était pérenne alors que l'astreinte opérationnelle des sages-femmes avaient été maintenue pour une année après la fermeture de la maternité.

Or, on vient d'apprendre la décision de suppression, par l'agence régionale de santé (ARS), de la deuxième ligne de garde médicale des urgences de l'hôpital nécessaire pour assurer un bon fonctionnement du service mobile d'urgence et de réanimation et correspondant à trois postes de médecins déjà recrutés.

Or, même en milieu rural, l'activité des urgences ne cesse d'augmenter, comme partout, et particulièrement en période estivale, pour une ville touristique comme Apt.

Les élus, les médecins et plus encore la population se sentent trahis par cette décision soudaine et sans concertation. Ils ont le sentiment, qu'une fois de plus, l'ARS et donc l'État n'a pas tenu ses engagements sous couvert d'une logique comptable au détriment de la garantie d'accès aux soins et la sécurité des populations.

Face à cette décision incompréhensible, il lui demande quelle garantie le Gouvernement entend donner aux habitants d'Apt, et plus largement, aux habitants en milieu rural, en terme d'accès aux soins en tout point de notre territoire.

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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