Question de M. BURGOA Laurent (Gard - Les Républicains) publiée le 07/10/2021

M. Laurent Burgoa attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'encadrement de la pratique des IPL (« intense pulsed light »).

Le chapitre 7 de l'avis de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), sur les « risques associés aux épilateurs à la lumière intense pulsée », concerne en effet la formation spécifique des professionnels esthéticiens et sur la non-formation des opérateurs exerçant sous l'autorité d'un médecin.

Les opérateurs, non esthéticiens, pratiquant ces actes d'épilation dans les cabinets médicaux ou paramédicaux ne suivent pas de formation adaptée à cette pratique. Or la tutelle d'un médecin ne donne pas les compétences opérationnelles et ce paramètre n'est pas identifié dans l'avis de l'ANSES.

Il lui demande que cette technique soit effectuée uniquement par des personnes qualifiées et détentrices d'une certification spécifique adaptée à leurs compétences. Il lui propose que cette pratique soit autorisée aux seuls professionnels esthétiques diplômés à condition de justifier au minimum de deux ans de pratique et ayant suivi une formation spécifique de 24 heures post-diplômante de la branche, d'une durée de trois jours.

- page 5713

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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