Question de Mme LHERBIER Brigitte (Nord - Les Républicains) publiée le 18/11/2021

Mme Brigitte Lherbier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la situation dans les abattoirs.
La crise sanitaire a mis en évidence le besoin de produire et de manger local en toute confiance.
Les consommateurs l'exigent, les éleveurs le souhaitent fortement.
Quand l'abattoir de Valenciennes a été fermé par décision préfectorale, la presse s'est fait écho des gênes engendrées par cet arrêté pour les éleveurs nordistes : gêne pour acheminer les bêtes vivantes puis abattues, gêne d'avoir recours à des filières d'abattage éloignées, peu sûres…
Si la préfecture a pris cette décision de fermeture c'est qu'elle devait le faire.
Pourtant, cet exemple a une nouvelle fois montré que, dans le domaine alimentaire de la production de viande, la situation est tendue économiquement – et la réaction professionnelle est immédiate.
Dans le même temps, la transparence dans les processus d'abattage des bêtes est réclamée par le consommateur.
Au lendemain du vote de la loi contre la maltraitance animale, il nous est nécessaire de connaître la situation des pratiques dans nos abattoirs français.
Qu'en est-il de l'abattage rituel dans nos abattoirs : bêtes non étourdies, accrochées conscientes par une patte sur les chaînes d'abattage.
Le député Vincent Ledoux du Nord se fait écho de pratiques inacceptables.
En tant que Sénatrice du Nord et comme c'est le cas de nombreux Français, elle souhaite être informée sur ce sujet épineux,

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Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire


La question est caduque

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