Question de M. TODESCHINI Jean-Marc (Moselle - SER) publiée le 16/12/2021

M. Jean-Marc Todeschini attire l'attention de Mme la ministre de la transformation et de la fonction publiques au sujet des conséquences de la réforme sur les métiers diplomatiques et consulaires au sein de la fonction publique d'État.

En application de la réforme de la haute fonction publique, deux corps diplomatiques devraient disparaître à partir de 2023 – celui de conseiller des affaires étrangères et celui de ministre plénipotentiaire -, au profit du corps unique des administrateurs de l'État créé avec l'Institut national du service public (INSP) et ayant vocation à pourvoir tous les postes de la haute fonction publique, des préfets aux inspecteurs généraux des finances en passant par les ambassadeurs. Bien qu'elle ait assuré que les concours d'Orient ne seraient pas remis en cause et que la préservation des conditions de promotion et de parcours du corps des secrétaires des affaires étrangères était une priorité, cette réforme suscite de très nombreux questionnements en raison des incertitudes quant à ses répercussions concrètes.

En effet, si cette réforme comprend des avancées positives pour la haute fonction publique, elle semble nier la spécificité des métiers diplomatiques et consulaires. Le métier de diplomate n'est pas un métier qui peut s'exercer par intermittence ; c'est un métier qui s'apprend par une longue expérience de terrain et repose sur des compétences particulières.

La France serait ainsi le seul pays en Europe à renoncer à sa diplomatie professionnelle alors même que sa qualité est reconnue dans le monde entier.

Dans ce contexte, il lui demande les mesures que le Gouvernement entend prendre quant aux métiers diplomatiques et consulaires après la mise en œuvre de la réforme.

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Transmise au Ministère de la transformation et de la fonction publiques


La question est caduque

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