Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC) publiée le 03/02/2022

M. Yves Détraigne souhaite appeler l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les inquiétudes des aviculteurs sélectionneurs amateurs ou éleveurs familiaux, petits producteurs de volailles en circuits courts de distribution sur la question de la vaccination de leur cheptel alors qu'il reste sans réponse à sa saisine sur le sujet en date de juillet 2021.

Il rappelle qu'alors que, pour la plupart des animaux, il existe des vaccins en une, dix, cinquante ou cent doses – ce qui a contribué à faire reculer ou disparaître la plupart des maladies en France – il semblerait que les vaccins pour les volailles (poules, dindons, canards, etc.) n'existent qu'en 1 000, 10 000 ou 20 000 doses !

Cet état de fait entraîne des coûts d'acquisition pratiquement inaccessibles, compte tenu des contraintes techniques d'utilisation, pour la majorité des aviculteurs amateurs conservateurs de races anciennes locales et régionales de volailles.

Les aviculteurs amateurs se plaignent donc d'une politique commerciale condamnable des laboratoires vétérinaires qui privilégient les grands élevages et participent, par conséquent, à la destruction et à la disparition des petites unités d'élevage et de tous les patrimoines irremplaçables qu'elles préservent.

Considérant que l'aviculture amatrice génère, autour d'elle, une économie sociale et solidaire, qu'elle est source d'animation dans nos territoires ruraux et qu'elle préserve le patrimoine génétique national, il lui demande donc d'œuvrer à rendre disponible les vaccins volailles en petits conditionnements dans le circuit officiel de distribution.

- page 523

Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire


La question est caduque

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