Question de Mme IMBERT Corinne (Charente-Maritime - Les Républicains-R) publiée le 30/06/2022

Mme Corinne Imbert attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances, sur les conséquences de la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité. Étape nécessaire dans le processus de réconciliation des mémoires, cette loi a néanmoins débouché sur des effets collatéraux que nous pouvons mesurer aujourd'hui. En effet, lors de l'élaboration de cette loi, il a été décidé que le seul versant de l'esclavage évoqué serait celui de la mise en esclavage des populations africaines par les colons européens. Ainsi, les autres formes d'esclavage qui ont existé à cette époque et antérieurement ne sont pas évoquées. De cette façon, certains mouvements extrémistes se servent aujourd'hui de cette version biaisée de l'histoire afin d'imposer des modèles de société contraires à l'universalisme et à l'humanisme chers à notre tradition républicaine. Aussi, lui demande-t-elle si le Gouvernement entend mener une action afin que la douloureuse question de l'esclavage soit traitée dans son intégralité et ainsi mieux coller à la réalité historique.

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La question est caduque

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