Question de Mme GARNIER Laurence (Loire-Atlantique - Les Républicains) publiée le 20/10/2022

Mme Laurence Garnier attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur le manque d'aides-soignants et leur situation à l'hôpital. Les aides-soignants ont un rôle central dans la chaîne de soins. Agissant en parallèle des autres professionnels de santé, ils sont à l'écoute des patients et accompagnent les malades au quotidien en faisant preuve d'un grand dévouement.

La crise sanitaire a épuisé physiquement et psychologiquement les équipes soignantes. Pour autant, tous les soignants ont répondu présent tout au long des vagues successives.

Malgré l'intense investissement professionnel et une solide volonté pour faire face à des circonstances exceptionnelles, nous constatons une tension sur les effectifs hospitaliers et notamment les aides-soignants dont un certain nombre a choisi d'autres voies professionnelles.

L'hôpital, en manque de moyens et dont de nombreux lits ont été supprimés, a été fragilisé par la crise sanitaire. Les professionnels de santé se sentent aujourd'hui oubliés alors même que la situation était déjà dégradée au sein des hôpitaux avant la crise sanitaire.

Aussi, elle souhaite savoir quelles mesures seront prises pour améliorer les conditions de travail et la rémunération des aides-soignants.

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Réponse du Ministère de la santé et de la prévention publiée le 12/01/2023

Compte tenu des sujétions particulières de l'exercice des aides-soignants et du rôle clé que joue cette profession au sein du système de santé, notamment à l'hôpital, les aides-soignants de la fonction publique hospitalière (FPH) ont bénéficié de deux mesures de revalorisation de leur rémunération dans le cadre du Ségur de la santé : Le versement du complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros net par mois ; La revalorisation substantielle de leur grille indiciaire par leur passage de la catégorie C à la catégorie B. Les aides-soignants ont ainsi bénéficié, au 1er octobre 2021, d'un gain immédiat de reclassement de 13,7 points en moyenne, soit, avant revalorisation de la valeur du point d'indice, 64,20 euros brut par mois. Aussi, cette nouvelle grille indiciaire culmine désormais à l'indice majoré (IM) 555, contre l'IM 473 auparavant, soit un rehaussement de l'échelon terminal de 82 points, l'équivalent de 397,7 euros brut par mois depuis la revalorisation de la valeur du point d'indice. Aussi, les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture, par leur passage en catégorie B bénéficient d'un gain immédiat de 51 euros net par mois en moyenne (13,7 points d'indice majoré lors du reclassement).

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