Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 24/11/2022

M. Jean Louis Masson rappelle à M. le ministre de la santé et de la prévention les termes de sa question n°02094 posée le 04/08/2022 sous le titre : " Prise en charge des médicaments dans le cadre de la maladie de longue durée ", qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Il s'étonne tout particulièrement de ce retard important et il souhaiterait qu'il lui indique les raisons d'une telle carence.

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Réponse du Ministère de la santé et de la prévention publiée le 29/06/2023

Le dispositif « tiers payant contre générique » prévu à l'article L. 162-16-7 du code de la sécurité sociale concourt au développement de la substitution et à la promotion des génériques qui, tout en garantissant la sécurité et la qualité de ces produits par la notion de bioéquivalence, contribue par leurs moindres coûts, à l'équilibre de la sécurité sociale. Le générique permet au patient d'être soigné avec le même principe actif qu'avec le médicament de marque à un prix maitrisé. Le processus de tiers payant dispense le patient de l'avance de frais et peut être pratiqué par le pharmacien sur la part assurance maladie obligatoire seule (tiers payant AMO) et également sur la part complémentaire (tiers payant intégral). Cette dispense d'avance de frais totale ou partielle est réservée aux patients qui acceptent la délivrance d'un médicament générique lorsqu'il existe, pour le médicament qui lui est prescrit. En cas de refus du générique, le patient devra régler ses médicaments. En cas de refus par l'assuré de la substitution, le pharmacien établit une feuille de soin papier pour les médicaments ayant fait l'objet d'un refus de substitution. L'assuré l'adressera, accompagnée du double de l'ordonnance, à sa caisse d'assurance maladie pour se faire rembourser. En outre, l'Assurance maladie rembourse le médicament d'origine délivré seulement sur la base du prix du médicament générique le plus cher du groupe générique concerné. Ainsi, si le prix du médicament d'origine est plus élevé que celui du médicament générique, le patient supporte le reste à charge. Le tiers payant est cependant autorisé, même en cas de refus de substitution, si le médecin a indiqué la mention « non substituable » justifiée sur l'ordonnance, si le médicament d'origine est soumis au tarif forfaitaire de responsabilité ou s'il a un prix inférieur ou égal au prix du médicament générique.

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