Question de Mme APOURCEAU-POLY Cathy (Pas-de-Calais - CRCE-K) publiée le 19/06/2025
Mme Cathy Apourceau-Poly attire l'attention de Mme la ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur le principe d'un abattage sans étourdissement (sans perte de conscience préalable à la mise à mort) entraînant une forte souffrance chez les animaux.
Les vétérinaires confirment la très grande souffrance des animaux lors de leur abattage en pleine conscience. Pour illustrer le propos, une vache égorgée à vif peut durer jusqu'à cinq minutes en vie après l'acte. En raison du bien-être animal, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l'égorgement.
Il faut notamment différencier l'abattage conventionnel au sein duquel les animaux abattus sont conventionnellement étourdis à leur mise à mort. L'animal perd conscience instantanément. Cependant, les animaux abattus selon l'abattage rituel sont égorgés en pleine conscience.
En outre, l'abattage rituel peut faire courir des risques graves pour la santé des consommateurs. Selon l'abattage de l'animal : il se produit une remontée du bol alimentaire avec souillure dans la carcasse, par la respiration de l'animal égorgé ce dernier répand des bactéries dans les poumons qui vont ensuite vers les muscles, autrement dit la viande.
Beaucoup de bactéries digestives peuvent contaminer dangereusement la viande et donc le consommateur telle que la bactérie très dangereuse de l'escherichia colie O 157 H 7 qui persiste dans la viande et est à l'origine de plusieurs crises sanitaires en France.
Elle souhaite connaître les dispositions envisagées par le Gouvernement pour établir un principe d'abattage par étourdissement pour lutter contre la souffrance animale et éviter la propagation de bactéries dans la viande.
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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.
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