Question de Mme LAVARDE Christine (Hauts-de-Seine - Les Républicains) publiée le 27/11/2025
Mme Christine Lavarde attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l'action et des comptes publics, chargé de la fonction publique et de la réforme de l'État sur les conséquences de l'introduction d'une épreuve d'anglais éliminatoire au concours d'entrée à l'institut national du service public (INSP). En 2024 et 2025, à la suite de la réforme des concours d'entrée à l'INSP initiée par le Gouvernement en 2023, de très nombreux candidats ayant obtenu une note inférieure à 10 à l'épreuve d'anglais ont été éliminés.
Or, le rapport du président du jury du concours 2024 rappelle que l'INSP est l'institut national, et non international, du service public. Ses élèves sont appelés à devenir des administrateurs de l'État amenés à s'exprimer en français, conformément à l'article 1er de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française. Dans ce contexte, le format de cette épreuve d'anglais a suscité d'importantes interrogations quant à sa pertinence, et le Gouvernement a annoncé la suppression de son caractère éliminatoire à compter de 2026.
Elle souhaite donc savoir quelles raisons ont poussé à donner à l'épreuve d'anglais un statut éliminatoire et pourquoi il n'a pas été tiré conséquence du rapport du président du jury du concours 2024 pour le concours 2025.
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En attente de réponse du Ministère délégué auprès de la ministre de l'action et des comptes publics, chargé de la fonction publique et de la réforme de l'État.
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