Question de Mme BRIANTE GUILLEMONT Sophie (Français établis hors de France - RDSE-R) publiée le 27/11/2025
Mme Sophie Briante Guillemont interroge Mme la ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative sur la reconnaissance et la valorisation des qualifications des entraîneurs français exerçant à l'étranger.
En effet, certains pays européens, comme l'Espagne ou le Portugal, délivrent plus facilement des équivalences pour accéder à la licence UEFA Pro, tandis que les prérequis et le nombre de places en France restent très limités. Cette situation crée une concurrence déloyale et restreint l'accès de nombreux entraîneurs français, pourtant expérimentés, aux postes les plus élevés à l'international.
Aussi, la confédération africaine de football (CAF) exige désormais que les entraîneurs disposent de la licence A CAF ou CAF Pro pour exercer dans les sélections nationales et les clubs professionnels africains. Sans équivalence automatique avec la licence UEFA A française, de nombreux entraîneurs français déjà en poste à l'étranger risquent de perdre leur emploi.
Elle souhaiterait donc savoir s'il est envisagé d'adapter le système français de formation et de délivrance de licences afin de faciliter les équivalences internationales et de soutenir nos entraîneurs, en s'inspirant, par exemple, du modèle belge qui permet aux entraîneurs belges travaillant à l'étranger d'obtenir une licence UEFA Pro spécifique reconnue à l'international.
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En attente de réponse du Ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative.
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