5. La lutte contre l'illettrisme dans le cadre de l'éducation prioritaire : les contrats de réussite

Afin que toutes les mesures nécessaires soient prises pour améliorer les résultats scolaires des élèves des ZEP et des REP, des « contrats de réussite » ont été formalisés avec les autorités académiques.

Ces contrats fixent les objectifs retenus en termes de réussite des élèves, précisent les priorités accordées en moyens, intègrent les mesures d'accompagnement, d'animation pédagogique et de formation nécessaires. Ils prévoient les modalités d'une évaluation continue et d'un bilan relatif à l'efficacité des actions entreprises. Tous les contrats de réussite portent principalement sur la maîtrise de la langue française et utilisent les évaluations nationales CE2/6 ème en français comme indicateurs de suivi. Les « contrats » signés en 1999 devraient faire l'objet d'un bilan au cours de l'année 2002-2003.

On rappellera qu'un élève et un enseignant sur cinq sont concernés par le dispositif de l'éducation prioritaire, dont le bilan et les perspectives seront détaillés plus loin.

6. La mobilisation du groupe permanent « grande pauvreté et réussite scolaire »

Ce groupe permanent a notamment réalisé une plaquette d'information éditée à 80 000 exemplaires et un dossier mis en ligne sur le site Eduscol depuis le 17 octobre 2001 permet de clarifier le rôle des enseignants dans le cadre de la loi contre les exclusions.

Ce dossier fournit une documentation pour les formateurs, des suggestions pour la formation initiale et continue, des propositions d'activités pédagogiques (fiches thématiques, liens avec les disciplines), une bibliographie et les possibilités de partenariat.

Les activités du groupe permanent piloté par l'inspecteur général Delaye, s'inscrivent dans une double perspective : le refus de la fatalité de l'échec scolaire qui conduit à renforcer les actions de prévention des risques d'illettrisme des plus pauvres (environ un million d'enfants sont dans des familles qui vivent en dessous du seuil de pauvreté) et le refus de la culpabilité de ceux qui subissent l'échec scolaire.

Le groupe permanent dispose d'un réseau de correspondants académiques auprès de chaque recteur et de correspondants auprès de chaque directeur d'IUFM. Ce dispositif devrait permettre d'installer dans chaque académie un groupe d'animation « Grande pauvreté et réussite scolaire », l'objectif étant d'accroître l'efficacité des actions mises en place, tant par le ministère que par les recteurs.

Le renforcement des liens partenariaux développé avec les associations (notamment ATD-Quart monde) et les collectivités locales, les actions d'accompagnement scolaire et celles du type « bibliothèque de rue », seront aussi susceptibles d'être mieux relayées par les enseignants.

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