B. UN PROGRAMME IMMOBILIER PROFONDÉMENT REVU

La France disposait au 1 er janvier 2012 de 191 établissements pénitentiaires 10 ( * ) , soit 57 236 places « opérationnelles » (nombre de places de détention disponibles dans les établissements pénitentiaires).

Le parc immobilier présente un contraste fort entre, d'une part, des établissements vétustes du fait de leur ancienneté (tel est le cas des maisons d'arrêt situées dans les centres-villes construites au XIXème siècle) ou du manque d'entretien, et d'autre part, des bâtiments beaucoup plus modernes issus des trois programmes immobiliers qui se sont succédé depuis les années 1980 11 ( * ) . Le dernier d'entre eux, décidé par la loi d'orientation et de programmation pour la justice du 9 septembre 2002, prévoit la création de 13.200 places réparties entre six établissements pénitentiaires pour mineurs désormais en service et une quinzaine d'établissements pour majeurs dont les premiers ont ouvert en 2008.

1. L'échéance prochaine du programme « 13 200 places »

Ce programme est réalisé en quatre lots : un lot en maîtrise d'ouvrage publique, deux lots successifs en AOT-LOA (autorisation d'occupation temporaire-location avec option d'achat) 12 ( * ) , un lot en partenariat public privé (PPP) 13 ( * ) .

Le programme 13 200 a prévu la création de 13 200 places brutes et la fermeture de 2 485 places, soit un solde net d'environ 10 800 places.

Ce programme touchera à son terme en 2015. A l'exception du nombre de quartiers « nouveau concept », initialement fixé à 7 et désormais ramené à 4, il n'a fait l'objet d'aucun réaménagement de la part du nouveau Gouvernement.

Les places construites se répartissent en trois catégories :

- 360 places pour mineurs au sein de six établissements spécialisés ;

- 10 523 places réservées à la réalisation de nouveaux établissements pénitentiaires pour majeurs ;

Programme de construction
d'établissements pénitentiaires pour majeurs (plan 13 200) 14 ( * )

Etablissements ouverts

Nombre
de places créées

Etablissements
fermés

Nombre
de places fermées

Nombre
de places nettes créées

Extension CP Ducos (2008)

80

/

/

80

CP Mont de Marsan (2008)

703

MA Mont de Marsan

84

619

CP Saint-Denis (2008)

574

MA Saint Denis

123

451

CD Roanne (2009)

602

/

/

602

MA Lyon (2009)

690

MA Lyon

390

300

CP Nancy-Maxéville (2009)

693

MA Nancy

262

531

CP Béziers (2009)

810

MA Béziers

48

762

CP Poitiers Vivonne (2009)

578

MA Poitiers

95

483

MA Le Mans les Croisette (2010)

401

MA Le Mans

MA Alençon

62

49

290

CP le Havre (2010)

690

MA le Havre

189

501

CP Bourg en Bresse (2010)

690

MA Bourg en Bresse

63

627

CP Rennes-Vézin (2010)

690

MA Rennes

324

366

CP Lille Annoeullin (2011)

686

QCD et QMA Loos

(cf. NPI)

CP Sud Francilie(2011)

798

/

/

798

MA Nantes (2012)

510

MA Nantes

342

168

MC Condé-sur-Sarthe (2012)

249

/

/

249

MA Rodez (2013)

100

55

Extension CP Rémire-Montjoly

75

/

/

75

MC Vendin-le-Vieil (2014)

238

/

/

238

Extension MA Majicavo (2015)

162

/

/

162

Draguigan (2016)

504

TOTAL

10 523

2 086

- 744 places orientées vers la réinsertion (quartiers « nouveau concept », quartiers de semi-liberté) .

Programme de construction
d'établissements pénitentiaires dédiés à la réinsertion 15 ( * )

Quartiers ouverts

Nombre de
places créées

QCP Nantes

60

QSL-QPA de Gradignan

82

QSL-QPA d'Aix en Provence

82

Quartier de semi-liberté d'Avignon

51

QCP Muret

59

CPA Nouméa

80

QNC Longuenesse

90

QNC Lorient

90

QNC Brest

90

TOTAL

684

En italique, structures restant à livrer après 2012.

Le coût respectif de ces programmes est le suivant :

- 108,2 millions d'euros pour les établissements pénitentiaires pour mineurs, soit un coût moyen à la place de 280 000 € constant, valeur janvier 2008) ;

- 1 406 millions d'euros pour les établissements pour majeurs 16 ( * ) .

Dans le cas de la partie du programme construit sur la base d'un montage AOT et PPP, seule la partie investissement a été intégrée au coût (hors frais financiers, coût d'exploitation, maintenance, voire services à la personne). Le coût moyen de la place est de 120 000 d'euros hors maisons centrales et établissements outre-mer ; le coût moyen à la place pour les deux maisons centrales est de 290 000 €.

- 68,4 millions d'euros pour la construction de quartiers dédiés à la réinsertion, soit un coût moyen à la place de 110 000 € pour les quartiers « nouveaux concepts » et 85 000 € pour les quartiers de semi-liberté.

Ainsi, au total, le coût du programme « 13 200 » s'élève à 1 582 millions d'euros (le montant des autorisations de programme prévu par la loi de programmation s'élevait à 1 750 millions d'euros).

Dans les collectivités d' outre-mer , la LOPJ a prévu la création de 1.600 places. Le nouveau centre pénitentiaire de Saint-Denis de la Réunion, réalisé en conception réalisation, a été mis en service en décembre 2008.

Les autres projets en cours sont :

- la réhabilitation et l'extension de l'établissement de Majicavo à Mayotte qui permettra ainsi de porter en 2014 la capacité d'hébergement à 264 places ;

- en Guadeloupe , la réhabilitation et l'extension de la maison d'arrêt de Basse-Terre pour une capacité d'environ 180 places ainsi que l'extension du centre pénitentiaire de Baie-Mahault dont la capacité sera augmentée au moins de 150 places, voire de 250 places dans le cas de la non-construction d'un établissement sur l'île de Saint-Martin (livraison programmée au 1 er semestre 2015).

- la réhabilitation du centre pénitentiaire de Faa'a en Polynésie pour une capacité de 135 places ;

- l'extension du centre pénitentiaire de Remire-Montjoly en Guyane pour un gain de 220 places supplémentaires. La livraison de la première tranche (75 places) est prévue en 2012. La seconde tranche de 145 places fait actuellement l'objet d'études de programmation fonctionnelle et technique.

La livraison des premiers établissements du programme « 13 200 » n'intervenant qu'à partir de 2008, la direction de l'administration pénitentiaire a mis en place un dispositif d'accroissement des capacités au sein des établissements pénitentiaires destinés à créer 2.722 places supplémentaires (dont 609 places en semi-liberté).

Au 1 er janvier 2007, l'administration pénitentiaire disposait de 51 076 places théoriques. Depuis lors, 11 481 places ont été mises en service et 3 900 autres ont été fermées, soit un solde net de 7 581 places.

Le bilan des ouvertures/ fermetures depuis 2007, avec les projections jusqu'en 2018, est présenté dans le tableau ci-après :

L'évolution du nombre de places et de cellules théoriques est le suivant :

Source : réponses au questionnaire budgétaire.

Au total, à l'échéance du programme « 13 200 », le parc pénitentiaire comprendra 61 303 places théoriques (résultant de la création entre le 1 er janvier 2007 et le 1 er janvier 2017 de 16 608 places et de la fermeture sur la même période de 6 381 places, soit un solde net de 10 227 places).

M. Jean-Pierre Weiss, directeur de l'agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ), a indiqué à votre rapporteur que les cellules individuelles représentaient 95 % des cellules construites dans le cadre du programme « 13 200 » (soit une surface moyenne de 10,5 m 2 ) -même si beaucoup d'entre elles sont occupées de facto par plusieurs détenus.

Il est sans doute prématuré de dresser un bilan du programme « 13 200 ». Incontestablement, les conditions matérielles de détention se sont améliorées -avec notamment l'installation de douches dans les cellules.

Néanmoins, les nouvelles structures sont apparues surdimensionnées ; l'organisation des déplacements des personnes détenues requiert des délais plus longs interdisant parfois en pratique aux détenus de participer à certaines activités ou de se rendre aux rendez-vous qui peuvent leur être fixés (soins, travailleur social, etc.). Cette situation suscite des frustrations. En outre, les modes de surveillance fondés pour l'essentiel sur les moyens électroniques ont éloigné le détenu du surveillant. Le sentiment de sécurité ne s'est pas renforcé.

Personnels, comme personnes détenues, regrettent parfois paradoxalement les établissements souvent vétustes auxquels les nouvelles prisons ont succédé.

2. Un nouveau programme immobilier profondément révisé

Un nouveau programme de construction aurait dû prendre le relais du « 13 200 » places sur la période 2012-2017 à l'issue duquel la France aurait été dotée de 70.400 places de prison (réparties dans 62 500 cellules).

Il envisageait la construction de 25 nouveaux établissements (dont 2 outre-mer), plusieurs réhabilitations (la maison d'arrêt de Paris-La Santé et le centre pénitentiaire de Nouméa) et extensions de capacité (le centre pénitentiaire de Ducos) ainsi que la réhabilitation de 15 établissements. Parallèlement, 36 sites devaient fermer.

Les sites initialement envisagés

DISP

Nouvelle construction

Nombre de places créées

DIJON

Orléans-Saran

770

LYON

Valence

456

LYON

Riom

554

STRASBOURG

Lutterbach

732

BORDEAUX

Bordeaux

589

LILLE

Lille

762

LILLE

Beauvais

594

LILLE

Béthune

672

DIJON

Dijon

476

DIJON

Aube/Troyes

514

PARIS

Est Parisien

732

BORDEAUX

Saint Jean d'Angély

336

LILLE

Rouen

612

RENNES

Angers

504

RENNES

Manche

366

STRASBOURG

Oermingen/Bas-Rhin

336

Outre mer

Ducos (Martinique)

160

Outre mer

Saint-Pierre (La Réunion)

200

Outre mer

Nouméa (Nouvelle Calédonie)

500

Outre mer

Papeari (Polynésie)

410

PARIS

Construction d'un établissement Nord Parisien

630

PARIS

Réhabilitation de la MA Paris la Santé

900

PARIS

Construction d'un 3è établissement Nord Est Parisien

339

MARSEILLE

Construction d'un établissement à Marseille Baumettes III

640

TOULOUSE

Sauzet

336

RENNES

Caen

569

RENNES

Vendée

336

BORDEAUX

Eysses (Villeneuve/Lot)

504

TOTAL

27 opérations

Nota : la construction de Baumettes II (528 places) et de Aix II (672 places) n'est pas rattachée au programme NPI mais au programme « grandes réhabilitations ».

Source : réponses au questionnaire budgétaire.

Le nombre de sites désarmés avait, à la suite d'une concertation parfois difficile, été ramené à 36.

Direction interrégionale
des services pénitentiaires

Projets de fermetures
et nombre de places

Bordeaux

MA Rochefort - 51 (2016)

MA Saintes - 83 (2016)

MA Bordeaux-Gradignan - 405 (2015)

MA Agen - 146 (2017-18)

Dijon

MA Orléans - 105 (2014)

MA Troyes - 116 (2016)

MA Dijon - 187 (2016)

MA Chartres - 112 (2014)

Lille

MA Compiègne - 82 (2015)

MA Beauvais - 117 (2015)

QCD de Liancourt - 162 (2015)

QMA et QCD de Loos - 807 (2011)

MA Rouen - 649 (2016)

MA Béthune - 180 (2016)

MA Dunkerque - 105 (2016)

Lyon

MA Riom - 114 (2015)

CD Riom - 168 (2015)

MA Clermont-Ferrand - 86 (2015)

MA Valence - 137 (2015)

Paris

CD Melun - 310 (2016)

MC Poissy - 309 (2016)

MA Paris-la-santé - 483

Rennes

MA Fontenay-le-Comte - 39 (2017-18)

MA Caen - 310 (2017)

CP Caen - 467 (2017)

MA Coutances - 48 (2017)

MA Cherbourg - 46 (2017)

MA Angers - 267 (2017)

MA La Roche-sur-Yon - 40 (2017-18)

Strasbourg

MA Sarreguemines - 71 (2017)

CD Oermingen - 268 (2017)

MC Ensisheim - 216 (2015)

MA Colmar - 120 (215)

MA Mulhouse - 283 (2017)

Toulouse

MA Cahors - 59 (2012)

Source : réponses au questionnaire budgétaire.

Ce nouveau programme immobilier soulevait, dans son principe, de nombreuses réserves :

- l'objectif de porter à 70 400 le nombre de places théoriques ne pouvait pas être justifié seulement par la volonté de garantir l'encellulement individuel. Il risquait de nourrir une politique pénale tournée vers le « tout carcéral » au rebours des priorités retenues par le législateur dans le cadre de la loi pénitentiaire ;

- le financement de ce programme (estimé à 3,5 milliards d'euros) n'était pas assuré ;

- le nouveau programme reposait sur la construction de grandes structures de l'ordre de 700 places sans tenir compte, sur ce chapitre, des enseignements du programme « 13 200 ».

La nouvelle garde des sceaux, Mme Christiane Taubira a ainsi souhaité revoir de manière substantielle ce programme mais aussi, de manière plus générale, les modalités de financement des nouvelles constructions. Les opérations trop avancées pour être interrompues sans présenter un coût de dédit prohibitif pour les finances publiques seront poursuivies.

Ainsi, le périmètre du « nouveau programme immobilier » comprendra désormais :

- les opérations déjà engagées (marché signé) : construction du centre pénitentiaire d'Orléans-Saran, d'un centre de détention en Polynésie, extension du centre pénitentiaire de Ducos en Martinique ;

- la restructuration et la réhabilitation de la maison d'arrêt de La Santé à Paris ;

- la construction de la future structure « Aix 2 » afin de permettre la fermeture de l'actuelle maison d'arrêt des Baumettes à l'échéance de la construction de « Aix 2 » et des « Baumettes 2 » ;

- la mise en conformité des établissements de Riom, Valence et Lutterbach (Lot A) et de Beauvais (Lot B), les deux contrats devant toutefois être confirmés au quatrième trimestre 2012.

Le tableau suivant récapitule les projets du programme ainsi redéfini :

Etablissements ouverts

Nombre de places créées

Etablissements fermés

Nombre de places fermées

Nombre de places nettes créées

Aix 2

735

(fermeture de Baumettes
à l'ouverture d'Aix 2 et Baumettes 2)

/

CP Orléans-Saran

768

MA Chartres

112

551

MA Orléans

105

CP Beauvais

594

MA Beauvais

117

233

« Vieux Liancourt »

162

MA Compiégne

82

CP Valence

456

MA Valence

137

319

CP Riom

554

MA Riom

123

177

CD Riom

168

MA Clermont Ferrand

86

CP Lutterbach

732

MA Colmar

120

113

(tranche conditionnelle)

MA Mulhouse

283

MC Ensisheim

216

/

MA Loos

438

-807

/

CD Loos

369

/

MA Cahors

59

-59

MAPLS

808

483

325

CP Ducos (extension)

160

/

/

160

Papeari (Polynésie)

410

/

/

410

TOTAL

5 217

3060

Source : réponses au questionnaire budgétaire.

Ainsi, à la fin de l'année 2018, la France sera dotée de 63 500 places de prison dont 40 600 construites après 1990.


Les modalités de financement en question

21 des 25 établissements prévus dans le cadre du nouveau programme immobilier devaient être construits en partenariat public-privé .

Selon un rapport de la cour des comptes annexé au rapport de la commission des finances de l'Assemblée nationale sur la loi de finances pour 2012 (« mission Justice »), le recours au secteur privé s'explique par la volonté de soulager les comptes de l'Etat . L'administration pénitentiaire peut ainsi lancer des investissements très lourds sans avoir à obtenir les autorisations d'engagement et crédits de paiement en loi de finances, nécessaires à des travaux en maîtrise d'ouvrage publique (MOP).

Toutefois, comme l'observe la Cour, « les contrats de partenariat public-privé entraînent pour l'Etat une obligation juridique de paiement de loyers au cours de très longues périodes, et pour des montants croissants qui pèseront lourdement sur les capacités budgétaires dans ces années à venir. En quelque sorte, on préempte par avance les capacités budgétaires futures alors que celles-ci seront fortement réduites dans un contexte de contrainte budgétaire croissante ».

Contrairement aux préconisations de la Cour des comptes, la loi du 27 mars 2012 de programmation relative à l'exécution des peines ne donne aucune indication sur la « soutenabilité budgétaire » des projets de PPP envisagés.

Il est vrai que les contrats de partenariat public-privé imposent au partenaire privé des obligations de maintenance et de gros entretien que l'Etat semble rarement en mesure de réaliser pour les établissements en gestion publique. La dégradation rapide de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis -dont la réhabilitation complète et coûteuse est aujourd'hui engagée- en fournit l'exemple édifiant.

Votre commission a confié à nos deux collègues, MM. Jean-Pierre Sueur et Hugues Portelli, une mission d'information sur les partenariats public-privé qui permettra de mieux mesurer les avantages et inconvénients de ces mécanismes.

Votre rapporteur estime indispensable, par ailleurs, de revoir la taille et l' architecture des futurs établissements pénitentiaires.

Sans doute le coût de construction d'une cellule est-il en proportion inverse de la capacité de la prison, comme l'a confirmé, lors de son audition, M. Jean-Pierre Weiss (147 000 euros dans un établissement de 700 places, 190 000 euros dans une prison de 490 places comme celle de Valence). Cependant, plusieurs pistes peuvent être explorées pour aérer les structures pénitentiaires : plantation des cours, extension des murs de protection pour disposer d'une surface constructible plus grande, plus grande ouverture à la lumière du jour des coursives dont le plan doit aussi mieux garantir la co-visibilité des personnels de surveillance. La localisation des nouvelles prisons -trop éloignée des centres urbains et difficiles d'accès pour les prisons les plus récentes- mérite aussi réflexion.


* 10 101 maisons d'arrêt, 82 établissements pour peine -dont 6 maisons centrales-, 11 centres de semi-liberté, 4 quartiers centres pour peines aménagées, 6 établissements pénitentiaires pour mineurs, un établissement public de santé national à Fresnes.

* 11 Le programme « Chalandon » (1987) de 13.000 places avec la construction de 25 établissements et le programme « Méhaignerie » (1994) de 4.000 places avec la construction de 6 établissements.

* 12 Alors que dans la conception réalisation l'Etat est propriétaire du bâtiment dès sa livraison, il doit dans le cadre de la procédure AOT-LOA s'acquitter des loyers pendant une période de 27 ans avant d'en devenir propriétaire.

* 13 Le partenariat public-privé comprend non seulement les prestations comprises dans le cadre du contrat AOT-LOA mais aussi les services correspondant aux marchés actuels de gestion déléguée (les services à la personne étant remis en concurrence tous les 8 ans).

* 14 CP : centre pénitentiaire ; MA : maison d'arrêt ; CD : centre de détention ; MC : maison centrale.

* 15 QCP : quartier centre pénitentiaire ; QSL : quartier de semi-liberté ; QPA : quartier pour peine aménagée ; QNC : quartier « nouveau concept ».

* 16 Il s'agit de la part investissement.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page