C. EN GUYANE

Pour faire face aux difficultés liées à la perméabilité de la frontière amazonienne (50 % de la population vivant en Guyane serait étrangère, soit environ 65.000 personnes), les forces de l'ordre (gendarmes et policiers) sont présentes dans ce département à raison d'un ratio de 6,6 pour 1.000 habitants, soit près du double de la moyenne nationale (3,3 pour 1.000).

Le service local de la DICCILEC, renforcé de 35 unités en 1993, compte 115 agents.

Un centre de rétention près de l'aéroport de Rochambeau est en cours d'achèvement.

En 1995, 11.900 étrangers ont été reconduits à la frontière soit davantage que pour l'ensemble de la métropole (18.987 expulsions-reconduites prononcées ; 11.417 exécutées). Au premier semestre 1996, 5.262 étrangers ont été reconduits.

Des chartes de « bonne conduite » en matière de travail clandestin sont toujours en cours de signature avec les professionnels.

*

* *

La commission des Lois émet un avis favorable à l'adoption des crédits du projet de loi de finances pour 1997 consacrés aux départements d'outre-mer, à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page