3. Les commandes étrangères sont plus que jamais indispensables

a) La promotion des produits « Monnaie de Paris » à l'étranger

La promotion à l'étranger de son offre est effectuée directement par la Monnaie de Paris mais aussi par l'intermédiaire de relais. Les missions économiques agissent en partenaires privilégiés en exerçant une veille efficace sur les projets d'appels d'offres. Par ailleurs, les agents locaux de la Monnaie de Paris représentent celle-ci à l'étranger et apportent leur soutien logistique en cas d'appel d'offre.

Les concurrents les plus fréquemment rencontrés lors des appels d'offres internationaux sont la Monnaie royale canadienne, la Monnaie royale britannique et l'Allemand V.D.N. (Vereinigte Deutsche Nickelwerke). En Amérique latine, les instituts monétaires chiliens et mexicains sont très actifs.

b) La boutique électronique encourage les commandes de l'étranger

La boutique « Monnaie de Paris » sur Internet attire constamment de nouveaux clients, notamment à l'étranger, et développe ainsi régulièrement son chiffre d'affaires à l'exportation : 33 % de 0,5 million d'euros en 2001 et environ 50 % de 0,9 million d'euros en 2002. Pour 2003, le chiffre d'affaires réalisé à l'étranger via la boutique électronique augmentera encore très probablement.

c) Pourtant, les exportations marquent un infléchissement en 2003

La tendance à la baisse observée depuis 1998 s'était nettement inversée en 2001 (21,7 millions d'euros) et l'année 2002 pourrait donner encore de bons résultats (21,2 millions d'euros).

Le secteur des monnaies courantes étrangères a été porteur, notamment avec une exceptionnelle commande grecque en 2001. Les monnaies de collection françaises retrouvent un très bon niveau, faisant oublier la morosité de l'après « coupe du monde de football ».

La répartition géographique, tous produits confondus, est fluctuante. Les exportations se sont « repliées » sur le continent européen. L'Union européenne est devenue le principal débouché (53 % des exportations contre 33 % l'an dernier) et les autres pays européens constituent une nouvelle clientèle (11 %), tout cela au détriment de l'Afrique (17 % contre 36 %), de l'Asie-Océanie (15 % contre 23 %), de l'Amérique (4 % contre 8 %).

Cependant , alors que la Monnaie de Paris dépend plus que jamais de ses exportations, les prévisions 2003 marquent un infléchissement : à peine 18 millions d'euros (- 15 %) , avec une forte baisse sur les monnaies courantes étrangères, due notamment à « l'après-euro ». Les exportations constitueraient 40 % du chiffre d'affaires réalisé en secteur concurrentiel. Les monnaies courantes étrangères et les monnaies de collection françaises représentent l'essentiel (respectivement 7 et 7,5 M€).

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