1
Le gouvernement précédent
avait
toujours affirmé que ces jeunes ne seraient pas conservés dans
leur emploi au terme de leur contrat, sans pour autant leur ouvrir des droits
à l'assurance-chômage, laissant à son successeur ce que
celui-ci a appelé fort justement une «
grenade
dégoupillée
».
2
Le taux de sortant sans qualification s'élève
à 8 %, depuis 1996, soit 60.000 jeunes en 2001. Le nombre de sortants
sans diplôme ou avec le seul brevet a été divisé par
deux entre 1980 et 1995, avant de se stabiliser depuis lors autour de 150.000.
3
Cf. la conférence de presse du ministre de la jeunesse, de
l'éducation nationale et de la recherche en date du 2 septembre 2002.
4
Les travaux conduits en 2000 par le ministère
suggèrent ainsi que 14,9 % des élèves
éprouvent des difficultés en lecture en classe de
6
ème
, ainsi que 9,6 % des jeunes parvenus en fin de
scolarité de collège. Ces résultats sont corroborés
par les enquêtes conduites en 2001 dans le cadre des journées
d'appel à la défense, qui suggèrent que 11,6 % des
jeunes de 18 ans (dont 13,9 % des garçons) ont des
difficultés de lecture.
5
Ces élèves étant théoriquement soumis
à l'obligation de scolarité, mais de fait en situation de rupture
vis-à-vis du système éducatif.
6
Cf. le rapport conjoint de l'IGEN et de l'IGAENR de janvier 2003
portant évaluation de l'enseignement dans l'académie de
Créteil.
7
De même, la proportion d'agrégés parmi les
enseignants du second degré varie dans les économies
métropolitaines de 26 % à Paris à 11 % à
Toulouse et les taux de sortie sans qualification au milieu des années
1990 (évalués selon une méthode - par reliquat des
inscriptions- il est vrai peu robuste) différaient de plus de quinze
points entre les régions, en faveur notamment du Limousin et de la
Bretagne, et au détriment de la Corse et de la Picardie (cf. Education
& formations n° 57, juillet-septembre 2000, page 17).
8
cf. «
La persistance du lien entre la
pauvreté et l'échec scolaire
», Dominique Goux et
Eric Maurin, in «
France, portrait social
»,
2000-2001. De même, l'analyse des résultats de l'enquête
internationale PISA 2000 sur les acquis des élèves de 15 ans
suggère que si la France présente moins de disparités dans
les performances des élèves que la moyenne des 32 pays (dont
28 de l'OCDE) participant à l'étude, le milieu
socio-économique des élèves y exerce aussi une influence
plus importante sur les performances individuelles que dans la moyenne des
autres pays (cf. «
Une évaluation internationale des
acquis des élèves
», in Futuribles n°279,
octobre 2002
)
.
9
Cf. P. Merle, «
Le concept de démocratisation
de l'institution scolaire : une typologie et sa mise à
l'épreuve
», in Population n°55, pages 15-50.
10
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2001.
11
Cf. le rapport public particulier de la Cour des Comptes sur la
fonction publique de l'Etat.
12
Dans son rapport général pour 2002, l'IGAENR
estimait ainsi qu'un «
certain nombre d'académies
« battent monnaie » depuis plusieurs années en
recrutant au delà de leurs crédits et parfois même sans le
savoir car, comme le signalent encore une fois les rapporteurs du bilan de la
rentrée 2001 les modes de calcul de l'administration centrale en heures
postes, équivalents temps plein, converties au niveau académique
par le rendement horaire moyen, ainsi que la transformation des heures
supplémentaires année en heures effectives d'enseignement, ne
contribuent pas à la transparence
».
13
Cf. «
Ressources et résultats de
l'école depuis vingt ans
», in Problèmes
économiques et sociaux n° 853, page 75.
14
En 2000. Source : OCDE, Regards sur l'éducation, 2003.
15
Selon les calculs publiés par l'OCDE en 2003 (mais
portant sur l'an 2000), les dépenses par élève ou
étudiant exprimées en parité des pouvoir d'achat, sont en
France, par rapport à la moyenne des pays de l'OCDE, inférieures
de 0,4 % pour l'école maternelle et supérieures
de 2 % pour l'école primaire, mais supérieures de
27 % pour le collège et de 37 % pour le lycée, alors
qu'elles sont inférieures de 13 % pour l'enseignement supérieur.
La France ce caractérise également par un paradoxe, puisqu'elle
est l'un des pays où les horaires de classes des élèves du
second degré sont les plus lourds, alors que les obligations de
présence des enseignants y sont relativement réduites, ce qui
explique qu'elle ne se place pas aussi favorablement pour le nombre
d'élèves par classe.
16
Page 64.
17
Le Hcéé soulignant aussi que l'on ne connaît
guère le lien entre ces pratiques et les performances des
élèves qu'au travers d'études anglo-saxonnes.
18
Cf. sur ce point le rapport particulier de la Cour des Comptes
d'avril 2003 sur la gestion du système éducatif, page 148.
19
Cf. «
La classe de 6
ème
:
état des lieux et réformes en cours
», mars 2002.
20
De même, le rapport de l'IGAENR de juillet 2001 portant
suivi des services académiques soulignait que les réformes avait
été annoncées beaucoup trop tard pour permettre une bonne
répartition des moyens correspondants.
21
Cf. le rapport particulier d'avril 2003 sur la gestion du
système éducatif, pages 38,47 et 86.
22
La généralisation à marche forcée de
l'enseignement des langues vivantes à l'école primaire s'est
ainsi traduite, compte tenu du manque de formation des enseignants du premier
degré («
on ne s'improvise pas professeur de
langue
» soulignait le rapport de l'IGEN de juin 2002 portant
suivi de la qualité de l'enseignement des langues vivantes à
l'école primaire), par le recours désordonné, et
insuffisamment financé, à une multiplicité d'intervenants
extérieurs (assistants étrangers, locuteurs natifs,
étudiants, etc.), très mal préparés à ce
type d'enseignement et très difficiles à recruter dans certaines
zones rurales. Dès janvier 2002, l'inspection générale de
l'éducation nationale (IGEN) estimait ainsi «
en
l'état actuel des choses, il ne paraît pas possible d'assurer
une extension de l'enseignement des langues vivantes au CE2 et a fortiori au
cycle II qui puisse être bénéfique aux
élèves. L'urgence est de former les enseignants... [et
d'apporter] les éléments de réflexion pédagogique
et didactique qui sont indispensables à un
enseignement
de langue
vivante
».
Le ministre de
l'éducation nationale, M. Jack Lang, répondait néanmoins
le 21 mars 2002 à une question écrite de notre
collègue Louis Souvet : «
à la rentrée
scolaire 2002, l'extension de l'enseignement d'une langue vivante dans les
classes de CE2 coïncidera avec l'entrée en vigueur des nouveaux
programmes de l'école primaire... Des moyens supplémentaires ont
été dégagés pour parvenir à la
généralisation de l'enseignement des langues vivantes en cours
moyen à la rentrée 2002 et toutes les ressources en intervenants
qualifiés sont mobilisées... S'agissant des classes de
grande section de maternelle, de cours préparatoire et de CE1,
l'entrée en vigueur [des nouveaux
programmes] sera effective
dès la rentrée 2005 pour les enseignements de langue
vivante ».
Dès janvier 2002, des arrêtés
ministériels prévoyaient pourtant que ces nouveaux programmes ne
deviendraient obligatoires pour les langues vivantes qu'à partir de 2006
pour le CP et de 2007 pour le CE1.
23
Cf. l'entretien de M. Xavier Darcos, ministre
délégué à l'enseignement scolaire, au quotidien Le
Monde en date du 3 septembre 2002.
24
Cf. notamment le nouveau contrat d'objectif 2003-2005
signé en juillet 2003 pour le CIEP, ainsi que le rapport le rapport
d'activités de l'ONISEP pour 2002 qui affirme que 2002 a
été l'année de réalisation de deux projets
importants : la mise en oeuvre d'un suivi budgétaire (sic) et le
rachat de son siège, opération financièrement neutre (les
annuités d'emprunt équivalent au loyer antérieur !),
dont le taux de retour est de seulement huit ans.
25
Ce rapport estimait notamment que la scolarisation des enfants
handicapés est «
très
préoccupante
», plus de 30.000 jeunes accueillis en
établissements médico-sociaux n'étant pas
scolarisés.
26
Ce rapport concluait notamment (page 51) que «
les
parents ont la conviction que l'intégration scolaire de ces
élèves ne suit ni les discours ni les textes
».
27
Page 50.
28
Page 55.
29
Se fondant sur un rapport alarmant, réalisé en mai
1999 par l'Inspection générale de l'administration de
l'éducation nationale (IGAENR), auquel le précédent
gouvernement n'avait donné absolument aucune suite, la commission des
finances du Sénat s'était d'ailleurs inquiétée en
l'an 2000, comme en 2001, du « sombre » bilan de
l'insertion professionnelle des maîtres d'internats et surveillants
d'internat (MI-SE), c'est à dire des « pions », en
principe recrutés sur critères sociaux parmi les jeunes
« méritants » souhaitant poursuivre des
études supérieures, et plus particulièrement parmi les
jeunes souhaitant préparer les concours d'accès aux fonctions
d'enseignement. En effet, la conciliation de leur service (souvent dans des
villes éloignées de leur centre universitaire) et de leur
formation est difficile, de sorte que leurs chances de réussite aux
concours sont faibles et leur insertion professionnelle problématique.
Loin d'être toujours une chance, le statut des MI-SE, qui date des
années 1930, s'avère ainsi un piège pour certains
étudiants. En outre, l'apport des MI-SE à leurs
établissements est parfois limité par les contraintes
inhérentes au calendrier universitaire : les surveillants sont
souvent absents lors des sessions d'examen.
30
Correspondant à 93.186 emplois budgétaires + 2.490
équivalents temps plein de crédits de suppléance.
31
Hors emplois non permanents comme ceux des assistantes
maternelles, des saisonniers, des CES ou des emplois jeunes (au nombre de
50.406 à cette même date, dont 36.486 assistantes maternelles).
Source ministère de l'intérieur, de la
sécurité intérieure et des libertés locales, in
«
Les collectivités locales en chiffres
2002-2003
».
32
Cf. pages 183 et 213.
33
Pages 11 à 17.
34
Dans son rapport général pour 2002, page 11.
35
L'évaluation des « Charter schools »
(c'est à dire des écoles « à charte »,
autonomes par rapport aux prescriptions étatiques) autorisées en
1992 en Californie suggère d'ailleurs que l'autonomie des
établissements est source d'efficience, puisque ces
écoles « à charte » ont des performances
quasiment comparables à celles des autres écoles, tout en
consommant moins de ressources (cf. «
Charter School Operations
and Performance
», Rand Education, 2003).
36
Cf. aussi le rapport de l'IGAENR d'octobre 2001 sur la mise en
oeuvre du contrôle de gestion, qui soulignait «
le refus
culturel du ministère de parler en euros
»,
«
l'inexistence de culture des chiffres
», en
précisant
« à l'éducation nationale, ... la
gestion des crédits a perdu ses lettres de noblesse et est devenue
quasi-résiduelle. En effet, on y parle très peu d'argent, alors
que le budget du ministère est le premier budget de l'Etat. On
préfère parler d'emplois, d'heures, de m
2
, de nombre
d'ordinateurs ou de classes équipées. Parler en francs ou en
euros n'a rien de spontané ; les recteurs ne savent pas combien ils
dépensent, combien ils délèguent, et les chefs
d'établissements ne savent pas combien ils reçoivent au
total
».
37
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2000.
38
Dans un rapport d'octobre 2001 relatif à la mise en oeuvre
du contrôle de gestion au ministère de l'éducation
nationale, l'IGAENR relevait ainsi que «
l'action de
l'administration centrale était considérablement freinée
par l'absence d'arbitrage transversal entre directions
» et que
«
la clarification des responsabilités au sein des
services centraux constituait à l'évidence un préalable
à l'instauration d'un contrôle de gestion
» pour les
emplois d'enseignants, compte tenu de ce que la direction de l'enseignement
scolaire (DESCO), qui répartit les moyens en personnels enseignants, est
distincte de la direction des personnels enseignants (DPE), qui les recrute.
39
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2002, qui
rappelle ainsi que «
les lycées dépendent du
recteur, mais c'est l'inspecteur d'académie qui y affecte les
élèves
». A plus petite échelle, les
dysfonctionnements de la validation des acquis de l'expérience et de la
validation des acquis professionnels, soulignés dans les rapports
publics pour 2002 de l'IGAENR (page 134), de l'IGEN pages (165-204) et du
Médiateur de l'éducation nationale (pages 62-63), attestent
aussi des pratiques de maladministration, même dans le cadre d'actions
innovantes : «
pour la VAP, le candidat doit
compléter autant de livrets de 80 pages que d'emplois que celui-ci a
occupés. Comme le temps du malade en hôpital, le temps hors du
système est ignoré. Quant à la validation des acquis
professionnels, elle s'opère avec parcimonie, démontrant la
défiance du système vis-à-vis de toute tâche ou
activité effectuée en dehors de son orbite
».
40
Cf. le rapport public particulier de la Cour des Comptes d'avril
2003 sur la gestion du système éducatif, page 48.
41
Cf. son rapport général pour 2002.
42
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2002, page
57.
43
Citation de Philippe Meirieu, in Les Echos du 22 mai 2003.
44
Pages 21-22.
45
Cf. les Actes du colloque organisé le 14 janvier 2003 par
le Conseil national des programmes, CNDP, 2003.
46
Dans son rapport général pour 2002, pages 22-23.
47
Page 33.
48
Cf. l'interview du sociologue François Dubet au journal La
Croix en date du 10 octobre 2003.
49
Cf. la note d'information du ministère n° 03-08 de
février 2003 suggérant que la procédure d'affectation
contribue aux abandons en cours de formation en lycée professionnel.
50
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2002, page
93.
51
Cf. le rapport conjoint de l'IGEN et de l'IGAENR de janvier 2003
portant évaluation de l'enseignement dans l'académie de
Créteil.
52
Cf. le rapport public particulier d'avril 2003 sur la gestion du
système éducatif, page 147.
53
Ces observations confirment celles formulées lors de la
signature de ce protocole par notre collègue Jean-Philippe Lachenaud
dans le cadre de son rapport spécial au nom de la commission des
finances du Sénat sur les crédits de l'enseignement scolaire pour
2001 selon lesquelles «
ce protocole constitue à bien des
égards une occasion manquée : en premier lieu, le
protocole ne prévoit d'ouvrir le recrutement des personnels de direction
qu'à des fonctionnaires détachés, dans la limite de 5 % de
chacun des niveaux d'entrée des corps concernés, et après
la parution de nouvelles dispositions statutaires toujours en examen un an
après. Il était pourtant envisageable d'élargir ce
recrutement à des cadres issus du secteur privé, au moins
à titre expérimental. En second lieu, la
« clarification » annoncée des personnels de
direction relève plutôt d'un compromis flou. En effet, si le
protocole confirme que le chef d'établissement « impulse et
conduit une politique pédagogique et éducative », il ne
renforce aucunement le droit de regard et d'évaluation des personnels de
direction sur le travail des enseignants, contrairement aux
préconisations du rapport du recteur Monteil de 1999. Par ailleurs, ce
protocole tend à décharger les personnels de direction des
tâches d'administration et de gestion, alors même que divers
rapports de l'Inspection générale de l'administration de
l'Education nationale et de la recherche (IGAENR) soulignaient
déjà que les chefs d'établissement n'assumaient pas leurs
responsabilités d'ordonnateur de manière satisfaisante, les
engagements de dépense étant ainsi souvent signés par le
gestionnaire sans contrôle et sans délégation de
signature ».
54
Cf. les conclusions du rapport de l'IGEN de mars 2002
portant état des lieux de la classe de 6
ème
55
Cf. sur ce point le rapport de l'IGEN pour 2002, pages 212 et 216.
56
Cf. le rapport public particulier de la Cour des Comptes d'avril
2003 sur la gestion du système éducatif, pages 142-145.
57
Le rapport réalisé en 2001 par notre
collègue Adrien Gouteyron au nom de la commission des finances du
Sénat sur le projet de budget de l'enseignement scolaire pour 2002
rappelait déjà que «
le métier d'enseignant
a d'ores et déjà beaucoup changé avec le
développement de pratiques pédagogiques comme les travaux
pratiques encadrés, qui reposent sur la pluridisciplinarité, la
constitution d'équipes pédagogiques, le travail en petits groupes
et l'encadrement personnalisé des élèves. Ces
évolutions devraient également se poursuivre en raison de
l'importance croissante accordée aux projets d'établissements et
à la vie des établissements, notamment dans le cadre des
politiques de lutte contre la violence. Dans ces conditions l'image de
l'enseignant comme celui qui professe son cours, puis rentre chez lui corriger
ses copies, est datée. Or la définition du service des
enseignants à partir d'heures de cours repose sur cette image. On peut
d'ailleurs remarquer que cette définition est particulière
à certains pays de l'OCDE, comme l'Allemagne, la Belgique, la Finlande,
la France et le Portugal, la plupart des autres pays combinant dans les
obligations de service des enseignants des heures de cours et d'autres
activités. En France, le contraste entre l'évolution du
métier des enseignant et l'archaïsme de leurs obligations de
service conduit ainsi à des ajustements de moins en moins
maîtrisés (multiplication des types de décharge,
dérive des heures supplémentaires, etc.). L'ampleur du
renouvellement des enseignants liés aux départs en retraite
prévus au cours de la prochaine décennie constitue pourtant une
occasion historique pour la rénovation du statut et de la gestion des
enseignants, en même temps qu'elle la rend urgente, comme le soulignait
M. Eric Espéret dans un rapport relatif aux enseignants-chercheurs
du supérieur
». Depuis lors ce diagnostic a notamment
été confirmé par le rapport de l'IGAENR de novembre 2001
relatif à l'autonomie des établissements, qui soulignait que
l'une des limites à l'autonomie pédagogique des
établissements résidait dans le mode de
rémunération des activités qui ne constituent pas des
heures d'enseignement stricto sensu, puis par le rapport de Mme Belloubet-Frier
de mars 2002 sur l'avenir du lycée, ainsi que par le rapport de l'IGEN
de mars 2002 portant état des lieux de la classe de
6
ème
, qui rappelait
« les problèmes
liés au décalage croissant entre les objectifs du collège
et le statut des enseignants
».
58
Cf. le rapport public particulier de la Cour des Comptes d'avril
2003 sur la gestion du système éducatif, page 114.
59
Cf. son avis n° 6 en date de janvier-février 2003.
60
Cf. son rapport pour 2002, page 10.
61
Pour l'ensemble des personnels, cf. le rapport public particulier
de la Cour des Comptes d'avril 2003 sur la gestion du système
éducatif, page 79.
62
Page 104.
63
Il convient de préciser que les crédits de
l'agrégat «
Jeunesse et vie associative
» du
budget de la jeunesse et de l'enseignement scolaire ne recouvrent
évidemment qu'une très faible part des crédits publics qui
bénéficient à la jeunesse.
64
Pages 122-123.
65
Cf. le rapport sur l'exécution des lois de finances pour
2002, page 122.
66
A structure constante, la progression des crédits est
très légèrement inférieure (soit
+ 2,81 %), compte tenu principalement de l'inscription sur le budget
général, à partir de 2004, des crédits du compte
spécial du Trésor « Fonds national de
développement de la vie associative » (FNDVA), à
hauteur de 8 millions d'euros.
67
A structure constante, la progression des crédits
destinés à l'enseignement scolaire dans le budget de la jeunesse
et de l'enseignement scolaire était légèrement
supérieure (+ 2,24 %), compte tenu notamment du transfert
de 70 emplois d'enseignants résidents à l'étranger
vers le budget du ministère des affaires étrangères, au
profit de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger
(AEFE), ainsi que de 3 emplois vers le ministère de l'économie,
des finances et de l'industrie, pour permettre la création d'emplois de
rapporteurs à la Cour des Comptes. En revanche, il était
difficile d'apprécier l'évolution des crédits de la
jeunesse à structure constante, compte tenu notamment de ce que le
coût de fonctionnement des services déconcentrés de
l'ancien ministère de la jeunesse et des sports demeure pris en charge
par le budget des sports.
68
Mises en oeuvre il est vrai de manière localement
inégale, les instructions relatives à ces retenues sur
traitements tranchent avec certaines pratiques antérieures. Dans leur
rapport de janvier 2003 relatif à l'enseignement dans l'académie
de Créteil, l'IGEN et l'IGAENR relevaient ainsi à propos de
mouvements sociaux précédents : «
il est
apparu que, dans certains établissements, les jours de grève ne
sont pas retenus conformément à la loi et que l'année
scolaire subit de ce fait parfois une réduction importante au
détriment des élèves, sans que les enseignants assument la
conséquence de leurs actes. Lors d'une grève, le rectorat envoie
un listing qu'il est de la responsabilité des chefs
d'établissement de remplir et de retourner. Mais les services
académiques ne procèdent à aucune relance pour les
établissements retardataires ou distraits. Il est avéré,
par ailleurs, que lors de mouvements importants ou médiatisés,
c'est le cabinet du ministre lui-même qui à consenti une
« réduction » de la retenue (pour 25 jours de
grève effective, la retenue a été ramenée à
5 jours), mettant à mal l'autorité du recteur et contredisant les
instructions qu'il avait données aux chefs
d'établissements
».
69
Souligné par votre rapporteur spécial.
70
Notre collègue Adrien Gouteyron, rapporteur
spécial des crédits de l'enseignement scolaire, avait ainsi
montré dans son rapport sur le projet de budget pour 2002 que les
crédits demandés pour l'enseignement scolaire augmentaient en
fait au même rythme tendanciel de + 3 ½ % l'an en 2002
comme en 2001, alors que la progression apparente du budget
s'établissait à structure constante à 4,11 % pour 2002,
contre 2,82 % pour 2001.
71
Page 202.
72
Pages 31 et 78.
4
Déflaté de l'indice des prix du PIB.
73
Compte tenu du caractère récent du rattachement des
crédits de la jeunesse à la section budgétaire, l'analyse
rétrospective ne porte que sur les seuls crédits de
l'enseignement scolaire.
74
Hors agrégat «
Jeunesse
».
75
Hors agrégat «
Jeunesse et vie
associative
».
76
La progression apparente du budget de l'enseignement
scolaire en 2001 (soit + 7,6 %) s'expliquait en fait aux
deux-tiers (à hauteur de 2,277 milliards d'euros) par l'inscription au
budget du ministère de l'éducation nationale du financement des
cotisations patronales d'assurance maladie des fonctionnaires du
ministère, alors que cette opération faisait jusqu'à l'an
2000 l'objet d'un transfert en gestion à partir du budget des charges
communes.
77
Y compris l'impact prévisible de la revalorisation des
rémunérations en décembre 2002.
78
A structure constante, le cumul du
budget de
l'enseignement scolaire et du coût des aides éducateurs pris en
charge par le ministère de l'emploi et de la solidarité avait
ainsi augmenté en valeur de plus de 20 % sur la législature
1997-2002, soit plus de 14 % à prix constants, absorbant plus du tiers
de la progression du budget général de l'Etat en euros courants
et près des quatre-cinquièmes de la progression du budget de
l'Etat en euros constants.
79
Hors agrégat «
Jeunesse
».
80
Estimations. Hors agrégat «
Jeunesse et
vie associative
».
81
Prévisions.
82
Non compris le coût des aides éducateurs pris en
charge par le ministère des affaires sociales, du travail et de la
solidarité.
83
La
nomenclature
du budget de la jeunesse et de
l'enseignement scolaire est particulièrement
instable
: plus
des deux-tiers des chapitres ont été ainsi modifiés ou
supprimés depuis 1997 et le projet de budget pour 2004 comporte encore
36 mesures de transfert (après 27 en 2003 et 25 en 2002), ce qui
rend extrêmement difficile l'analyse des évolutions
détaillées sur une longue période.
84
Le chapitre 66-33 recueillant par ailleurs les autorisations de
programme correspondantes, à hauteur de 25 millions d'euros en 2003.
85
Le chapitre 34-96 «
Dépenses d'informatique
et de télématique
» ayant déjà
été fondu dans la LFI pour 2002 avec le chapitre 34-98
«
Moyens de fonctionnement des services
».
86
Comme le confirment les calculs similaires effectués par
le bureau des études de la direction des affaires financières du
ministère, et publiés en avril 2001 dans le cadre de la brochure
annuelle «
Financement et effectifs de l'enseignement
scolaire
», selon lesquels la progression d'ensemble du budget de
l'enseignement scolaire entre 1990 et l'an 2000 (+ 32,5 % en
francs constants
87
) se caractérisait par des
évolutions très contrastées des différentes
catégories de dépenses, soit, en euros constants :
+ 34,9 % (soit + 11,48 milliards d'euros) pour
les dépenses de personnels ; + 30,4 % (soit + 0,15
milliard d'euros) pour les bourses et les fonds sociaux ; + 21,8 %
(soit + 0,16 milliard d'euros) pour l'enseignement privé,
hors rémunérations ; + 0,6 % (soit + 0,003
milliard d'euros) pour le fonctionnement ; - 14,1 %
(soit - 0,03 milliard d'euros) pour les crédits
pédagogiques ; - 14,6 % (soit - 0,05 milliard
d'euros) pour les interventions (hors bourses) ; - 28,3 % (soit
- 0,03 milliard d'euros) pour la formation (hors
rémunérations) ; enfin, - 53,2 % (soit - 0,12
milliard d'euros) pour les investissements.
88
Page 230.
89
Pages 81-82.
90
Cf. le rapport particulier de la Cour des Comptes d'avril 2003
sur la gestion du système éducatif, pages 187-188.
91
Ibid., pages 87-88.
92
Cf. le rapport de la Cour des Comptes sur l'exécution des
lois de finances pour 2000.
93
Parmi lesquelles la poursuite du plan d'intégration
des instituteurs dans le corps de professeur des écoles ; la
revalorisation du régime indemnitaire des personnels ATOS, des
personnels de inspection et des personnels d'encadrement ; la poursuite du
plan de revalorisation de l'indemnité de sujétions
spéciales des directeurs d'école ; le financement de la
nouvelle bonification indiciaire (NBI) dont bénéficient les
fonctionnaires de l'éducation nationale impliqués dans la
politique de la ville ; la création d'heures supplémentaires
d'enseignement (HSE) destinées à financer la réduction de
23 à 21 heures hebdomadaires des obligations de service des enseignants
du premier degré exerçant dans les sections d'enseignement
général et professionnel adapté (SEGPA) et dans les
écoles régionales d'enseignement adapté (EREA) ; le
repyramidage des corps de personnels de direction dans le cadre de la
réforme de leur statut ; enfin la création d'une
« provision » pour la revalorisation de la
rémunération des infirmières.
94
Dont 262 personnels médico-sociaux (210 infirmiers, 35
assistants de service social et 17 médecins) et 30 personnels
d'inspection.
95
En janvier 2003, ce taux ne dépassait toutefois pas 14 %,
sauf pour la Corse, où il s'établissait à 28 %.
96
Pages 145-146.
97
Effectifs que le ministère semble éprouver des
difficultés à afficher de manière fiable, puisque des
chiffres transmis, sans aucune indication méthodologique ni
précision de date, en réponse à une autre question de
votre rapporteur spécial prévoient une baisse plus
prononcée du nombre d'emplois jeunes (soit - 23.247 en 2003, au
lieu de - 23.892, mais - 13.700 en 2004 au lieu de - 9.795), soit au total
3.260 aides éducateurs de moins que les chiffres ci-dessus. Cet
écart résulte sans doute de la prise en compte des
démissions d'aides éducateurs en cours d'année, qui
réduisent d'autant les moyens effectivement consommés et
constituent
de facto
une réserve de crédits de
rémunérations.
98
Prévoyant notamment la création d'un nombre
inférieur d'assistants d'éducation, la loi de finances initiale
pour 2003 devait se traduire par la suppression d'environ 20.000 postes.
99
Page 230.
100
A la fin de l'année 2002, l'essentiel des AP avaient
été mobilisées pour 11 projets, mais seulement 3 %
des CP.
101
L'article 7 de la loi organique du 1
er
août
2001 relative aux lois de finances dispose en effet que les crédits sont
spécialisés par programmes (de 100 à 150 pour l'ensemble
du budget de l'Etat) auxquels «
sont associés des
objectifs précis, définis en fonction de finalités
d'intérêt général, ainsi que des résultats
attendus et faisant l'objet d'une évaluation
».
102
Page 57.
103
Pages 122-123.
104
Pages 128-129.
105
Page 57.
106
Page 33.
107
Page 132.
108
Cf. par exemple «
Making sense of Test-Based
Accountability in Education
», Rand Education, 2002. Dans
certaines limites, cet effet peut toutefois s'avérer satisfaisant si
l'éventail des aptitudes ainsi évaluées est relativement
large et correspond aux priorités de la politique éducative.
109
On peut rappeler que la Cour des Comptes distingue dans son
rapport sur l'exécution des lois de finances pour 2002 des indicateurs
de moyens (par exemple le nombre d'enseignants), de processus (le nombre de
formations suivies par les enseignants), d'activité (le nombre d'heures
de cours enseignées), de qualité du service (le % de classes sans
enseignant), d'efficience (le coût moyen d'une heure enseignée),
d'impact (le taux de réussite au Bac), d'efficacité (le taux des
moins de 12 ans scolarisés qui sont illettrés), de
coût-efficacité (le coût de l'alphabétisation d'un
élève) et de contexte (le nombre de jeunes de moins de 12 ans).
110
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2002, page
57.
111
Cf. le rapport de la Cour des Comptes sur l'exécution des
lois de finances pour 2002, page 136.
112
Pages 21-22.
113
Cf. par exemple «
L'élève en tant
que personne
», Agnès Van Zanten, in le journal La Croix du
30 août 2003.
114
Cf. La «
lettre à tous ceux qui aiment
l'école
», 2003, pages 125 à 127.
115
Pour un bâtiment d'un coût 1.500 euros au
m
2
amorti sur 30 ans, les dotations aux amortissements annuelles
s'élèvent à 50 euros par m
2
.
116
Le projet de loi de finances pour 2003 a ainsi supprimé
l'objectif de qualité du service consistant à
«
favoriser la mobilité des
personnels
», les indicateurs associés
à cet objectif étant les taux de satisfaction des voeux des
personnels enseignants aux mouvements inter- et intra-académiques, dont
votre commission avait souligné la faible pertinence (que signifie
concrètement le taux de satisfaction des voeux pour les mouvements quand
les enseignants sont parfois invités formuler jusqu'à
trente voeux ?).
117
Le choix de cet objectif dans le budget 2003 dans le cadre
d'objectifs de qualité du service constituait un progrès
méthodologique : dans le cadre de l'examen du projet de budget pour
2002, la commission des finances du Sénat avait en effet critiqué
l'inscription de l'objectif consistant à
«
améliorer la qualité du service rendu aux usagers
du système éducatif
» parmi les objectifs
d'efficacité de la gestion, certains des indicateurs associés,
comme le «
nombre de messages [électroniques]
destinés au réseau national et académique de
conseil
» et le nombre de connexions au réseau intranet de
la direction des affaires financières du ministère étant
par surcroît peu satisfaisants.
118
On peut ainsi rappeler que les objectifs d'efficience choisis en
2002 étaient en fait des objectifs de qualité.
119
Cf. notamment le rapport général de l'IGAENR pour
1998, selon lequel
l'opportunité des actions de formation
conduites reste «
difficile à
appréhender
», et les programmes de formation, mal suivis
et pilotés «
généralement sans
conviction
», se caractérisent par un
«
décalage croissant entre les objectifs affichés
et les réalisations
». Cf. aussi le rapport
général de l'IGAENR pour 2000 se demandant s'il «
existe
encore un pilote de la formation continue
» ou soulignant
l'absence de culture de GRH. Cf. plus récemment le rapport de l'IGAENR
de septembre 2001 sur la formation continue des personnels ATOSS concluant que
«
l'offre de formation peine à s'adapter aux besoins et
tend à s'auto-reproduire
» et génère
«
une bureaucratie importante
».
120
Au terme d'un rapport de novembre 2001 relatif à
l'utilisation des postes « hors classe » à
l'école primaire, en forte progression au cours des dernières
années, l'IGEN concluait à cet égard :
«
leurs effets sociaux sont manifestes, leur impact sur la vie
des écoles, le fonctionnement des équipes, des projets, des
cycles, existe... ; leurs effets sur le comportement des
élèves sont souvent perçus ou ressentis comme positifs,
sans mesure rationnelle toutefois, mais ils semblent à peu près
inexistants pour ce qui touche aux performances scolaires
».
121
Le ministère n'a pas transmis de données relatives
à la Guyane.
122
Compte tenu de la refonte de la nomenclature budgétaire,
les données relatives à 2004 ne sont pas disponibles de
manière homogène.
123
En application de la loi organique du 19 mars 1999, 39 millions
d'euros de crédits destinés à la constitution de la DGF
des provinces de la Nouvelle-Calédonie ont toutefois été
transférés au secrétariat d'Etat à l'Outre-mer en
1999.
124
De rentrée à rentrée.
125
Le PLF pour 2003 présentait certes un objectif de
qualité consistant à «
améliorer la
connaissance individuelle des élèves et établir des
références nationales
», qui traduisait les
recommandations formulées par le Haut conseil de l'évaluation de
l'école dans le cadre de son avis rendu en octobre 2001. mais cette
traduction était toutefois très partielle. En outre, la
formulation de cet objectif était source de confusion. Il semblait en
effet que l'objectif retenu soit non pas d'améliorer les performances
des élèves, mais bien d'améliorer l'évaluation de
ces performances. Cependant, l'indicateur proposé était le
résultat des évaluations de CE2 en septembre 2001, le
ministère précisant à cet égard, en réponse
au questionnaire de votre commission des finances, que la
«
comparaison dans le temps des données n'est pas
pertinente car elle ne s'applique pas aux mêmes
populations
», ce qui laissait interrogatif.
126
Cf. Jean-Paul Caille et Sylvie Lemaire, «
Que sont
devenus les élèves entrés en 6
ème
en
1989
?
», in Données sociales 2001, page 81.
127
Et non plus, comme l'an passé, «
permettre
une meilleure intégration des élèves dans l'Europe du
plurilinguisme
», ce qui répond à l'observation de
la commission des finances du Sénat selon laquelle l'enseignement d'une
langue vivante étrangère ne suffit pas pour favoriser
l'intégration européenne : l'inspection
générale de l'éducation nationale (IGEN) soulignait ainsi
dans un rapport rendu en septembre 2000 que les programmes d'enseignement se
caractérisaient par «
l'atonie relative des
contenus
» en matière de construction européenne, et
relevait notamment : «
on cherche en vain le mot Europe dans
les récents programmes pour l'école élémentaire,
hormis une définition géographique avec l'Oural pour
frontière qui fait aujourd'hui sourire
».
128
Les comparaisons internationales établies par l'OCDE
suggèrent d'ailleurs que la France se situe dans la moyenne en
matière de ratio ordinateurs/élèves, même si elle
est en retard en matière de taux d'accès de ces ordinateurs au
réseau Internet.
129
Page 113.
130
Page 23.
131
L'échec du projet « e-mail pour
tous » annoncé par le précédent gouvernement
comme «
un joli cadeau de Noêl
» ou
«
une seconde vie pour les échanges
épistolaires
» (cf. les communiqués de l'AFP en date
des 28 novembre 2000 et 8 janvier 2001 et les observations formulées
l'an passé par votre rapporteur spécial), en fournit une bonne
illustration.
132
Tirant les leçons de l'avis du Hcéé
précité sur les effets de la réduction de la taille des
classes, le PLF pour 2004 ne retient plus le choix de l'objectif
d'amélioration du taux d'encadrement pédagogique des
élèves.
133
Et non plus, comme en 2002, « assurer ».
134
CF. P. MERLE - «
Le concept de
démocratisation de l'institution scolaire : une typologie et sa
mise à épreuve
», Population n°55 (1), pages 15
-50, 2000.
135
Cf. Euriat et C. Thélot, «
Le recrutement
social de l'élite scolaire depuis quarante ans
», Education
et Formations n°41, pages 3- 20, 1995
.
136
Cf. C. Chausseron
« Les attentes scolaires des
parents d'élèves au début des études
secondaires »,
Note d'information n °01-32.
137
Cf. le rapport Machard de janvier 2003 sur les manquements
à l'obligation scolaire, page 15.
138
L'IGEN et l'IGAENR concluaient ainsi dans un rapport conjoint de
février 2003 sur l'académie de Nantes à une
«
utilisation discutable
» de ce dispositif, tout on
observant que cela n'était pas propre à l'académie de
Nantes, «
beaucoup d'interrogations existant au plan
national
» quant à sa mise en oeuvre.
139
Dans son rapport général pour 2002, page 50.
140
L'objectif consistant à «
participer
à la formation d'au moins la moitié du nombre des emplois jeunes
créés afin de garantir au mieux la pérennisation des
emplois et des activités du secteur jeunesse et sports
» a
toutefois été supprimé, conformément à la
politique du gouvernement relative aux emplois jeunes.
141
Cf. le rapport du Sénat n° 32, 2003-2004.
142
Cf. ibidem.
143
Le ministère précisant à cet
égard : «
c'est en effet, dans une organisation aussi
complexe que l'éducation nationale, la durée minimale non
seulement pour que les principales décisions envisagées puissent
commencer à produire des résultats significatifs, mais aussi pour
conduire les projets dans un esprit de concertation et de dialogue
social
».
144
Centre d'étude et de recherche sur les qualifications
(CEREQ), Centre national de documentation pédagogique (CNDP), Centre
national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS), Centre national
d'enseignement à distance (CNED), Institut national de recherche
pédagogique (INRP), Centre international d'études
pédagogiques (CIEP), Office national d'information sur les enseignements
et les professions (ONISEP).
145
«
60.000 sorties sans qualification, 94.000
sorties sans diplôme ; les deux nombres ne s'additionnent pas et le
premier n'est pas totalement inclus dans le second. Si on ne possède pas
le baccalauréat, dans la nomenclature française, on peut
être un diplômé non qualifié ou un qualifié
non diplômé
».
Projet de loi de finances pour 2004 : Jeunesse et enseignement scolaire
Rapports législatifs
Rapport général n° 73 (2003-2004), tome III, annexe 24, déposé le