B. DES RELATIONS BILATÉRALES DE QUALITÉ

La participation du Venezuela à la recherche d'une solution à la question des otages en Colombie a suscité un dialogue bilatéral soutenu, marqué par la deuxième réunion de haut niveau franco-vénézuélienne en octobre 2008, et deux déplacements ministériels français en 2009 (Mme Idrac et M. Woerth). Une troisième réunion de haut niveau, prévue pour octobre 2010 à Caracas, s'inscrit dans cette tendance.

Du point de vue économique , le Venezuela est pour la France un partenaire important, notamment en raison des investissements réalisés par nos entreprises sur place. Ce partenariat s'appuie sur l'accord d'encouragement et de protection réciproques des investissements, entré en vigueur en avril 2004. Les grands groupes français sont bien implantés dans le pays qui présente un potentiel considérable dans de nombreux secteurs : énergétique, hydroélectrique, thermique, transports. La nationalisation du secteur cimentier en 2008 a touché Lafarge, qui a toutefois obtenu une indemnisation que le groupe français a jugée satisfaisante.

La coopération culturelle, scientifique et technique s'appuie sur le soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche, la valorisation de la diversité culturelle (audiovisuel, cinéma, promotion du français), la protection de l'environnement et la prévention des risques naturels.

La France envisage de doubler le nombre d'étudiants vénézuéliens en France d'ici 2012 , à travers le programme « 1 000 étudiants » conclu en février 2007. Cette coopération s'appuie sur le lycée franco-vénézuélien, et sur le réseau des six Alliances françaises présentes dans le pays.

Le Venezuela s'est doté, en mai 2005, d'une école de magistrature sur le modèle de l'ENM de Bordeaux, et un accord en matière de sécurité a été conclu en octobre 2008.

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