2. Les dépenses prévisionnelles

Loi de finances pour 1997 : Journaux officiels

DÉPENSES D'EXPLOITATION

Les dépenses d'exploitation progresseront de 5,2 % par rapport à la loi de finances pour 1996. Cette augmentation de 43 millions de francs est relativement modérée par rapport à celle de l'année dernière (98,4 millions de francs) :

Elle s'explique principalement par :

la hausse de 13,2 % (18 millions de francs) des "services extérieurs" qui correspond à une remise à niveau des dépenses d'expédition, prenant en compte les hausses de tarifs postaux et la sous-estimation en 1996 des effets de la disparition de la franchise postale ;

la hausse des dépenses de personnel et charges sociales, en augmentation de 2,1 %, soit 11,7 millions de francs, qui correspond à la hausse conventionnelle des salaires prévue dans la presse parisienne pour 1997 ;

enfin, il faut noter que le poste "achats", qui recouvre principalement les dépenses de papier et de sous-traitance, s'est stabilisé puisqu'il n'augmente que de 2,5 % après une progression de 24 % en 1996. Cette prévision traduit une baisse possible du prix du papier (alors que celui-ci avait augmenté de 40 % en 1995) et le rapatriement en production interne de travaux jusque là confiés à la sous-traitance.

3. Les opérations en capital

RECETTES EN CAPITAL

DEPENSES EN CAPITAL

Les dépenses d'investissement s'élèveront à 18,6 millions de francs. Elles couvriront un certain nombre d'opérations de rénovation des bâtiments et viendront compléter diverses installations techniques dans le cadre de la chaîne de production.

Ces opérations d'investissement connaissent une diminution significative de 30 %, déjà amorcée l'année dernière, du fait de l'achèvement de la modernisation réalisée ces quatre dernières années.

Loi de finances 1997 : Journaux officiels

EXCEDENT D'EXPLOITATION

L'excédent d'exploitation prévu en 1997 connaîtra une progression sensible de 9,5 %, principalement du fait de la maîtrise des dépenses, après une baisse importante enregistrée en 1996 (- 4,4 %). Il sera intégralement reversé au Trésor.

Les dotations aux amortissements et provisions passent de 17 à 27 millions de francs, reflétant ainsi plus fidèlement la réalité du coût des amortissements. Elles couvrent intégralement les dépenses d'investissement (18,6 millions) permettant de dégager un excédent de 8,4 millions de francs qui viendra augmenter le fonds de roulement. Celui-ci s'élève à 204 millions de francs au 31 décembre 1995.

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