B. LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
                                            L'essentiel des dépenses concerne les
                                            
                                                services
rendus par la Poste à l'administration
                                            
                                            : les crédits
diminuent de 232 millions de francs et s'établissent à
                                            
                                                1 milliard de francs en 1998
                                            
                                            . Ces crédits retracent les
frais d'affranchissement des avis et avertissements des administrations
financières.
                                            
                                            
                                            Par ailleurs, ces dépenses comportent les frais de gestion du Fonds de
solidarité vieillesse par l'Etat : 5,3 millions de francs en
1998.
                                        
C. LES DÉPENSES DIVERSES
                                            Au sein de ces dépenses figurent notamment :
                                            
                                            
                                            le remboursement
                                            
                                                des frais de gestion
                                            
                                            , pour le compte de l'Etat,
                                            
                                                des protocoles financiers
                                            
                                            avec les Etats étrangers par le
Crédit national et la Caisse française de
développement :
                                            
                                                150 millions de francs en 1998
                                            
                                            (soit
- 16 millions de francs) ;
                                            
                                            
                                            
                                                le financement des partis et groupements politiques
                                            
                                            dans le cadre
des lois du 11 mars 1988 et du 15 janvier 1990.
                                            
                                            
                                            Les dépenses s'élèvent à
                                            
                                                526,5 millions de
francs
                                            
                                            , au même niveau que celui de 1997.
                                            
                                            
                                            - Une première fraction est destinée au financement des
partis et groupements en fonction de leurs résultats aux
élections à l'Assemblée nationale.
                                            
                                            
                                            - Une seconde fraction est spécifiquement destinée au
financement des partis et groupements représentés au Parlement.
                                            
                                            
                                            
                                                la rémunération des prestations de la Banque de
France
                                            
                                            :
                                            
                                                690,5 millions de francs
                                            
                                            , au même niveau
que celui de 1997 ; ces crédits sont consacrés à la
rémunération de services rendus par la Banque de France à
l'Etat, dans le cadre du statut rénové de la Banque par la loi du
4 août 1993.
                                            
                                            
                                            Enfin les dépenses diverses du budget des charges communes
comportent, conformément aux articles 10 et 11 de l'ordonnance
organique du 2 janvier 1959, une dotation pour les
                                            
                                                dépenses
"éventuelles"
                                            
                                            de l'Etat, de
                                            
                                                285 millions de francs
                                            
                                            (+ 16,3 % en 1998) ainsi qu'une dotation pour
                                            
                                                dépenses
"accidentelles"
                                            
                                            de
                                            
                                                260 millions de francs
                                            
                                            (+ 30 % en
1998).
                                        
 
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                            